« Santé Canada a récemment publié une mise à jour signalant une augmentation du nombre de cas du lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires texturés (LAGC-AIM) signalés chez les Canadiennes », indique un communiqué du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).

« Le LAGC-AIM n'est pas un cancer des tissus mammaires, mais une forme rare de lymphome non hodgkinien (un cancer touchant le système immunitaire) qui peut apparaître plusieurs mois ou années après la pose d'implants mammaires », explique Santé Canada.

« Il se caractérise généralement par l'accumulation de liquide (appelé un sérome) entre l'implant et les tissus environnants. Ce cancer demeure très rare. Un seul cas a été répertorié au Québec, et la patiente a été traitée avec succès. De plus, en absence de symptômes, il n’y a pas lieu de s’inquiéter », précise le communiqué du CUSM.

Le ministère de la Santé du Québec demande que toutes les Québécoises qui ont reçu des implants mammaires texturés depuis 1995 soient contactées et avisées d’un risque potentiel de cancer, rapporte La Presse canadienne. Le ministère estime que 15 000 femmes pourraient être concernées.

Cette décision fait suite à une mise à jour publiée par Santé Canada, le 19 février, qui signalait une augmentation du nombre de cas du lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires texturés chez les Canadiennes.

Les établissements du réseau de la santé, incluant le CUSM, « sont en train d’examiner les dossiers des patientes ayant subi une intervention chirurgicale de reconstruction mammaire avec implants depuis 1995 afin d’identifier celles ayant des implants mammaires texturés », indique un communiqué du CUSM.

« Ces patientes seront contactées pour les informer du risque très faible mais potentiel de LAGC-AIM, ainsi que des symptômes ou signes à surveiller (gonflement du sein, douleur ou masse palpable). » Les patientes présentant des signes, des symptômes ou ayant des inquiétudes doivent prendre rendez-vous avec leur chirurgien plasticien.

« Il est important de rappeler que le risque de développer le LAGC-AIM après la pose d’un implant mammaire est très faible, et que la recommandation actuelle pour les patientes ayant des implants mammaires texturés et ne présentant aucun signe ou symptôme est un suivi de routine avec leur médecin », souligne le communiqué du CSUM.

Informations sur le site de Santé Canada : Santé Canada mettra à jour son examen de l'innocuité des implants mammaires.

Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CUSM, La Presse canadienne.
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