Depuis le début de la surveillance du virus du Nil occidental (VNO) au Québec, l’année 2018 est de loin celle qui a enregistré le plus grand nombre de cas déclarés, selon des chiffres fournis par le ministère de la santé dans le numéro de juin du bulletin Flash Vigie.

Les cas déclarés ne représentent qu’une petite partie du nombre réel de personnes infectées.

En effet, selon la littérature scientifique, environ 20 % des personnes infectées présentent des symptômes et moins de 1 % ont des atteintes neurologiques.

En 2018, 201 cas ont été déclarés. Une hausse importante avait aussi été constatée en 2012, avec 134 cas. L’incidence du VNO est fluctuante et difficile à prévoir d’une année à l’autre.

Les cas se répartissent dans 12 régions, soit la Montérégie, Montréal, Laval, les Laurentides, Lanaudière, la Capitale-Nationale et, dans une moindre mesure,
l’Estrie, la Mauricie et le Centre-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue, la Chaudière-Appalaches et le Saguenay Lac-Saint-Jean, qui comptent moins de cinq cas chacune

La catégorie « Autres » comprend les régions qui ont rapporté entre 1 et 3 cas depuis 2015 (période 2015-2018) : Bas-Saint-Laurent, Saguenay‒Lac-Saint-Jean, Mauricie et Centre-du-Québec, Outaouais, Gaspésie–Îles-de-laMadeleine et Chaudière-Appalaches. Par ailleurs, depuis le début de la surveillance, en 2002, aucun cas n’a été rapporté par les régions Côte-Nord, Nord-du-Québec, Nunavik et Terres-Cries-de-la-Baie-James.

L’âge des cas varie de 20 à 91 ans, et 79 % d’entre eux sont âgés de 50 ans ou plus.

Parmi les 201 cas rapportés, 188 présentaient des manifestations cliniques, dont une atteinte neurologique pour 148 (79 %) d’entre eux.

La majorité (84 %) des cas cliniques ont été hospitalisés, dont près du tiers (31 %) aux soins intensifs et quinze décès liés au VNO ont été rapportés.

De plus, dix cas asymptomatiques ont été déclarés par Héma-Québec et pour trois cas, la catégorie clinique n’a pu être précisée.

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Psychomédia avec source : Flash Vigie.
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