« Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) semblent un peu plus efficaces que le paracétamol (acétaminophène), mais ils exposent à davantage d'effets indésirables parfois graves », souligne la revue Prescrire dans son numéro de septembre.

« Les angines et pharyngites sont fréquentes, le plus souvent d'origine virale et sans gravité. »

« Elles se manifestent notamment par des maux de gorge rendant la déglutition difficile, qui sont apaisés en suçant des confiseries avec ou sans sucre et en prenant des boissons chaudes ou glacées. »

« Selon les essais cliniques randomisés disponibles, le paracétamol oral est plus efficace qu'un placebo pour diminuer les maux de gorge liés à une infection pharyngée banale.

Quand les maux de gorge ont une intensité justifiant le recours à un antalgique, le paracétamol est l'antalgique qui a le moins d'effets indésirables chez les enfants et les adultes, y compris chez les femmes enceintes, à condition d'éviter les surdoses. Il ne faut pas augmenter les doses au-delà de celles préconisées, y compris en cas d'efficacité jugée insuffisante.

L'ibuprofène semble un peu plus efficace que le paracétamol chez les adultes, mais il expose aux complications infectieuses graves des anti-inflammatoires non stéroïdiens telles qu'un phlegmon des amygdales. (Ibuprofène et kétoprofène : risques de complications infectieuses graves - ANSM)

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à écarter chez les femmes enceintes ou qui pourraient l'être. »

En avril 2019, Prescrire a mis en garde contre alpha-amylase (Maxilase ou autre) dans les maux de gorge.

Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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