Les vertiges positionnels paroxystiques bénins, aussi appelés vertiges de position, « se traitent par des manœuvres réalisées sans équipement particulier », rapporte la revue Prescrire dans son numéro de septembre.

Ils « sont une cause très fréquente de vertiges ».

« Ils sont en général déclenchés par des changements de position de la tête, le plus souvent lors d'activités banales telles que se retourner dans le lit, lever la tête pour regarder vers le haut, se pencher pour nouer ses lacets. Ils durent souvent moins d'une minute mais se répètent parfois plusieurs fois par jour.

Ces vertiges sont en général attribués à la présence anormale de particules dans l'oreille interne. Sans traitement, les épisodes de vertiges se répètent parfois pendant quelques semaines à quelques mois. »

Le diagnostic « repose sur un entretien avec le patient et sur la reproduction du vertige par un changement brusque de position de la tête et du tronc (manœuvre dite de Dix-Hallpike) ».

« Des manœuvres dites libératrices, réalisables sans équipement particulier dans un cabinet de consultation (manœuvre d'Epley et manœuvre de Semont), ont une efficacité démontrée pour faire régresser ces vertiges, avec disparition complète des symptômes chez environ 60 % des patients.

Il s'agit de mouvements du corps et de la tête à réaliser avec prudence par un soignant entraîné pour éviter le risque de chute du patient. Ces manœuvres sont souvent suivies de vertige passager, d'où le risque de chute, et de troubles tels que nausées et vomissements. »

« En 2020, on ne connaît pas de médicament ayant une balance bénéfices-risques favorable en traitement de ces vertiges », précise la revue.

« En l'absence d'efficacité des manœuvres libératrices, ou en présence de signes discordants avec le diagnostic, un avis spécialisé pour un bilan plus poussé est à envisager. »

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Psychomédia avec source : Prescrire.
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