En cinquante ans, le temps de sommeil moyen a diminué de 1 h 30 pour s'établir à 6 h 58 en semaine et 7 h 50 le week-end, selon un sondage réalisé par BVA pour l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), à l'occasion de la 10e Journée du sommeil, vendredi 19 mars. Cette baisse est attribuée au stress et au temps passé devant les écrans (télévision, Internet).

La moitié des Français se plaignent de mal dormir et 9% des adultes souffrent d'insomnie sévère.

La réduction du temps de sommeil aggrave le risque d'obésité et de diabète", indique le professeur Damien Léger, président du conseil scientifique de l'INSV, dans son livre Le Sommeil dans tous ses états.

Le manque de sommeil aggrave aussi le risque d'hypertension, l'irritabilité, les troubles de concentration... L'insomnie serait également un facteur déclenchant de la dépression.

Près de 10 % des adultes prendraient régulièrement des médicaments hypnotiques. Or s'ils facilitent l'endormissement, ils altèrent les cycles de sommeil et ont souvent des répercussions néfastes dans la journée.

Les thérapies comportementales et cognitives (TCC), approche psychologique qui vise à modifier les comportements et les pensées négatives, ont montré leur efficacité dans le traitement des troubles du sommeil. Mais elles ne sont pas remboursées, et peu de thérapeutes les pratiquent.

Psychomédia avec source: Le Monde
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