Plus d'un Québécois sur 10 prend le volant après avoir consommé deux verres d'alcool en moins d'une heure, selon un sondage Léger Marketing réalisé pour la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) à l'été 2007, que La Presse a obtenu grâce à la Loi sur l'accès à l'information. Ce serait ainsi 12% des Québécois qui conduisent après avoir dépassé la limite légale permise.

Moins d'un Québécois sur 10 serait monté en voiture avec un automobiliste qui avait visiblement trop bu, une proportion qui double chez les 16-24 ans.

Le quart des usagers de cannabis, de cocaïne ou d'amphétamines conduiraient sous l'effet de la drogue; 2% des Québécois auraient déjà conduit après avoir fumé du cannabis dans les deux heures précédant le départ.

Selon un rapport du Centre canadien de lutte contre l'alcoolisme et les toxicomanies, publié en décembre 2006, 4.8% des conducteurs canadiens déclaraient avoir conduit dans les deux heures suivant la consommation de cannabis dans l'année qui avait précédé. Des travaux de recherche mentionnés dans le rapport indiquent que les jeunes fumeurs de cannabis ne se rendraient pas compte que leur capacité de conduire est affaiblie, ou penseraient qu'elle est moins affectée qu'après avoir bu de l'alcool.

Selon des recherches de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), le cannabis avant de conduire multiplie par deux le risque d'avoir un accident et par quinze lorsque combiné avec l'alcool.