Cette drogue se retrouve sur le marché sous différentes formes qui varient en puissance selon le niveau de pureté et de rapidité d'action.

Les solvants utilisés pour préparer la pâte de coca et l'habitude des revendeurs de couper les doses avec toute sorte de produits (comme pour le crack) rendent les effets parfois presque imprévisibles.

A) Troubles liés à l'utilisation de cocaïne

Dépendance à la cocaïne et abus. La dépendance peut se créer en une très courte période de temps. Quand il y a des indices de tolérance (besoin de plus grandes quantités pour le même effet), de sevrage ou de comportements compulsifs en rapport avec l'obtention ou la consommation, il y a dépendance. L'abus est plus occasionnel (et peut conduire facilement à la dépendance). La dépendance entraîne souvent, notamment, des problèmes financiers, la négligeance des responsabilités au travail ou parentale et des complications physiques et mentales. Ces dernières (mode de pensée persécutoire, un comportement agressif, une anxiété, une dépression et une perte de poids) sont habituelles dans le cas d'une utilisation chronique.

B) Troubles induits par la cocaïne

1) Intoxication par la cocaïne

Par exemples: changements comportementaux ou psychologiques inadaptés, tachycardie ou bradycardie, dilatation pupilaire, augmentation ou diminution de la pression artérielle, transpiration ou frissons, nausées ou vomissements, agitation ou ralentissement psychomoteur, faiblesse musculaire, dépression respiratoire ou arythmies cardiaques, confusion, crises convulsives ou coma.

2) Sevrage à la cocaïne
3) Delirium par intoxication par la cocaïne
4) Trouble psychotique induit par la cocaïne, avec idées délirantes
5) Trouble psychotique induit par la cocaïne, avec hallucinations
6) Trouble de l'humeur induit par la cocaïne
7) Trouble anxieux induit par la cocaïne
8) Dysfonction sexuelle induite par la cocaïne
9) Trouble du sommeil induit par la cocaïne
10) Trouble lié à la cocaïne, non spécifié

Cette substance apporte beaucoup de problèmes au consommateur. Ne pas la consommer (ni même y goûter une seul fois) et ne pas fréquenter les consommateurs de cette drogue assurent bien des problèmes en moins.

Référence: American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p.