Certaines femmes retardent le moment de quitter une relation conjugale violente par souci de leur animal domestique. Certains hommes abuseurs maltraitent les animaux ou menacent de les maltraiter afin de rendre la décision de quitter plus difficile, rapporte une étude publiée dans le Journal of Interpersonal Violence.

Jennifer Hardesty de l'Université de l'Illinois et ses collègues suggèrent que les centres d'aide pour les femmes victimes de violence conjugale pourraient aider certaines d'entre elles en leur trouvant un hébergement pour leur animal.

Les chercheuses ont interrogé 19 femmes qui possédaient un animal domestique et venaient de quitter une relation conjugale violente. Un tiers d'entre elles avaient retardé leur départ à cause de l'animal.

"Ce serait idéal si l'animal pouvait être hébergé dans les centres d'hébergement pour femmes mais il faudrait qu'il soit raisonnablement socialisé et non agressif et cela requerrait un changement majeur dans les installations et la formation du personnel", commente Marcella Ridgway, coauteure.

Psychomédia avec sources: Université de l'Illinois, Journal of Interpersonal Violence.
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