« La vitamine D est indispensable à la bonne croissance des os, et il est particulièrement important que les nourrissons en reçoivent en quantité suffisante au cours des douze premiers mois de leur vie, alors que leur ossature se développe rapidement », soulignent les auteurs d'une étude québécoise publiée dans le Journal of the American Medical Association visant à contribuer à déterminer quelle dose de compléments serait appropriée.

Les recommandations actuelles varient considérablement. La France et la Finlande recommandent 1 000 UI par jour ; Santé Canada et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommandent 400 UI et la Société canadienne de pédiatrie, 800 UI par jour durant les mois d'hiver moins ensoleillés.

Hope Weiler et Celia Rodd de l’Université McGill ont suivi 132 nourrissons montréalais assignés de façon aléatoire à l’un de quatre groupes qui recevaient pendant 12 mois 400 UI, 800 UI, 1 200 UI ou 1 600 UI. Après 3, 6, 9 et 12 mois, étaient mesurés la taille, le poids et le périmètre crânien des nourrissons ainsi que leur concentration sanguine de vitamine D et la quantité de minéraux dans les os.

Une dose quotidienne supérieure à 400 UI ne comportait aucun avantage. Des recherches supplémentaires seront nécessaires pour déterminer si les enfants de mères souffrant de malnutrition, et dont le taux de vitamine D à la naissance est par conséquent plus faible, bénéficieraient d'une dose quotidienne supérieure à 400 UI.

Photo : Source : Université McGill Psychomédia avec source : Université McGill
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