Jean-Luc Delarue, le célèbre animateur, a reconnu sur RTL "qu'il a vraiment sauté les plombs". Mardi le 13 février, Delarue a gravement perturbé un vol d'Air France Paris-Johannesbourg. Insultant des passagers et le personnel, en arrivant aux mains avec plusieurs membres d'équipage, se livrant à des attouchements sur une passagère, il a dû être menotté et attaché à son siège.

Sur RTL, il a présenté ses excuses aux passagers et au personnel.

« J'ai pris ce soir-là des somnifères, a-t-il expliqué, plus quelques verres de vin, un mélange malheureux qui a eu d'autant plus d'effet sur moi que j'étais particulièrement tendu, en raison du rythme des tournages des derniers jours. De plus, je venais juste d'arrêter de fumer », a déclaré l'animateur. Et il ajoute : « Je vais travailler très vite sur ce problème de phobie de l'avion et ne plus prendre de médicaments ni d'alcool en vol ».

« Je ne me souviens pas de tout, mais suffisamment pour savoir que mon comportement n'était pas normal, loin de là, et surtout pas acceptable. J'ai vraiment pété les plombs ».

L'animateur bénéficiera d'une procédure de "plaider coupable" lors d'une convocation prévue à la fin mars devant le tribunal pour tentative d'entrave à la circulation aérienne, violence, outrages, et enfin agression sexuelle.

Alors que Jean-Luc Delarue avait déjà agressé un membre d'équipage d'Air France lors d'un voyage au Sénégal, la compagnie n'avait pas porté plainte contre lui.

Selon le journal Le Monde, il y aurait environ 5 000 cas de comportement excessif et violent de la part de passagers dans le monde par an, c'est-à-dire environ un incident grave par jour et par grande compagnie.

Air France-KLM dénombrerait moins d'une quinzaine de cas de passagers faisant preuve de violences propres à mettre en danger la sécurité du vol par mois. Il se produirait 5,9 incidents liés à l'abus d'alcool par million de passagers. L'immobilisation d'un passager se produit une vingtaine de fois par année.

Environ 10% des voyageurs auraient peur de l'avion et jusqu'à 30% se sentiraient plus ou moins anxieux en avion. Pour une certaine proportion de ceux-ci, il s'agit de claustrophobie, la peur de se sentir enfermés quel que soit le lieu (ascenseurs, transport en commun, etc.). Pour d'autres, il peut s'agir d'une forme d'agoraphobie qui consiste à être anxieux dans les endroits publics ou les foules. Enfin il peut s'agir de ce qui est appelé une phobie spécifique de l'avion. La peur peut être accompagnée de symptômes psychologiques et physiques de panique.

Psychomédia avec source : Le Monde.
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