Sur 1760 contrôles réalisés sur des compléments alimentaires par la Direction générale française de la consommation, de la concurrence, de la répression des fraudes (DGCCRF), 220 anomalies ont été relevées. Elles consistaient en d'allégations mensongères, messages trompeurs ou ambigus, annonces d'effets bénéfiques non avérés et composition ne correspondant pas à l'étiquetage. Sur 500 entreprises commercialisant des compléments alimentaires enquêtées, 175 (soit 35%) ont été prises en défaut.

La DGCCRF recommande notamment aux consommateurs de ne pas associer des compléments revendiquant des effets similaires afin d'éviter des risques de surconsommation, de prendre garde aux produits vendus sur Internet fabriqués en dehors de l'Union européenne et de ne jamais acheter de produits dont l'étiquetage n'est pas rédigé en français.

L'association de défense des consommateurs UFC-Que choisir avait également épinglé, en octobre dernier, certains compléments alimentaires, estimant qu'ils étaient «bidons» et «parfois dangereux», après avoir étudié 33 produits appartenant à 3 familles de compléments: vitamine C, oméga 3 et compléments visant «ligne et minceur».

Plusieurs experts considèrent que les personnes en bonne santé ayant un régime équilibré n'ont pas besoin de vitamines et antioxydants.

L'efficacité de ces derniers a d'ailleurs été remise en cause par de récentes études. Notamment, une analyse compilant les données de 67 études, publiée l'an dernier, indiquait que la vitamine C et le sélénimum n'apportaient aucun bénéfice et que les vitamines A et E ainsi que la bêtacarotène augmentaient plutôt, bien que faiblement, les risques de décès prématuré.

Psychomédia avec source:
Le Figaro