Le cancer du sein est si directement lié à la carence en vitamine D que le risque peut être "virtuellement éradiqué" en élevant le niveau de cette vitamine à celui que certains chercheurs considèrent être le niveau sanguin naturel, selon une étude présentée mardi à la conférence "Diagnosis and Treatment of Vitamin D Deficiency" à l'Université de Toronto par le Dr. Cedric Garland.

Plus de 3000 articles scientifiques ont été publiés cette année sur la vitamine D, dont certains travaux qui l'associent à une réduction du risque pour deux douzaines de formes de cancer, les maladies cardiaques, la sclérose en plaques et plusieurs autres maladies, indique dans un communiqué de presse, le groupe Grassroots Health, co-organisateur de la conférence.

Jusqu'à 97% des Canadiens manqueraient de vitamine D à certains moments de l'année, selon une étude de l'Université de Calgary. Certains spécialistes recommandent des compléments de 2000 UI par jour et des niveaux sanguins de 100 à 150 nanomoles par litre.

Selon le Dr. Reinhold Vieth de l'Université de Toronto, co-organisateur de la conférence, les mammifères vivant dans les climats ensoleillés ont des niveaux plus élevés, allant jusqu'à 200 nanomoles par litre.

Élever la vitamine D près de ces niveaux réduisait le risque de cancer du sein de plus de 77%, selon la présentation du Dr. Garland, intitulée Breast Cancer as a Vitamin D Deficiency Disease.

"La vitamine du soleil" a déjà été considérée comme liée seulement à la santé des os, en aidant les processus de l'organisme liés au calcium. Mais les travaux plus récents ont montré que toutes les cellules du corps ont des récepteurs de la vitamine D qui aident à contrôler la croissance normale de la cellule", indique-t-il.

Psychomédia avec source:
Canada NewsWire (communiqué de presse, Grassroots Health)