Les Français consomment trop peu de fibres montre l'étude en ligne NutriNet-Santé à laquelle 235 016 participants sont inscrits. Ces résultats, soulignent les auteurs, sont préoccupants en termes de santé publique car un apport insuffisant en fibres augmente le risque de maladies cardiovasculaires, d’obésité, de diabète de type II et de cancer colorectal.

Les fibres alimentaires sont des polysaccharides issues des plantes, qui ne sont ni digérées, ni absorbées dans l’intestin. Elles n'apportent ainsi aucune calorie. Les aliments de type complet ou entier (tels que le pain complet et les pains spéciaux riches en fibres, les pâtes complètes, ou le riz complet), les légumes secs ou légumineuses (tels que les pois chiches, les lentilles…) ainsi que les fruits et légumes sont particulièrement riches en fibres.

Les apports en fibres constatés (20 g/j chez les hommes et 18 g/j chez les femmes) sont nettement en deçà des recommandations. Seuls 22% des hommes et 12% des femmes atteignent le seuil de 25 g/j (minimum recommandé) et seuls 10% des hommes et 4% des femmes atteignent le seuil de 30 g/j (seuil optimal recommandé).

Les groupes d’aliments qui contribuent le plus à l’apport en fibres dans l’alimentation des Français sont les légumes, les fruits, le pain et les biscottes. Les légumes secs et les aliments complets tels que le riz complet ou les pâtes complètes, sont encore trop peu consommés.

Les fibres réduisent notamment l'absorption de certains nutriments: ils réduisent donc l’apport calorique, les risques d’hyperlipidémie (taux de triglycérides dans le sang) et d’hypercholestérolémie (taux de cholestérol) et réduisent les taux de glucose et d’insuline dans le sang après les repas. Elles accélèrent aussi le transit intestinal, limitant ainsi le temps de contact d'éventuels composés carcinogène avec les intestins. Elles favorisent aussi la production d’hormones intestinales jouant un rôle dans la satiété et ont des propriétés anti-inflammatoires.

Psychomédia avec source: Étude Nutrinet
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