A l'occasion de la Journée française de l'allergie qui se tient le 22 mars et a cette année pour thème « Allergies respiratoires : ne subissez plus, agissez ! », l'Association Asthme & Allergies a lancé un site web d'information sur les allergies respiratoires qui touchent un français sur 4.

Réaction excessive du système immunitaire, les allergies respiratoires sont de deux types :

  • La rhinite allergique

    Les symptômes sont des démangeaisons du nez et/ou du palais, une perte de l’odorat, un écoulement nasal clair, des éternuements et une obstruction nasale. À ces symptômes, peuvent s’ajouter des sinusites ou une conjonctivite.

  • L’asthme allergique

    Les symptômes sont une difficulté à respirer (et surtout à expirer l’air contenu dans les poumons), une respiration sifflante, un sentiment d’oppression dans la poitrine, une toux irritante, un essoufflement après un effort ou après un fou rire.

  • Après une démarche diagnostique avec un allergologue, les traitements consistent dans un premier temps à maîtriser dans la mesure du possible l'environnement. Le traitement des symptômes inclut les antihistaminiques, les corticoïdes et les antileucotriènes. Des bronchodilatateurs peuvent aussi être utilisés dans le cas de l'asthme. En cas d’asthme sévère d’origine allergique qui ne s’améliore pas malgré un traitement de fond utilisé à bonnes doses, il existe un médicament, un anti-IgE utilisé sous forme injectable.

    Lorsque les allergies sont insuffisamment contrôlées avec les seuls traitements symptomatiques et que leurs symptômes ont un impact important sur leur qualité de vie, une désensibilisation peut être envisagée.

    Plus d'informations sur les sites :
    allergiesrespiratoiresagir.org (journée française de l'allergie)
    Site de l'Association Asthme & Allergies

    Un Français sur 2 pourrait être touché par les allergies respiratoires en 2015, estime l'Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie (Arcaa) que rapportait le journal Le Monde en avril 2010. Environ 25 % de la population est allergique aux pollens du printemps, contre 4 % il y a 40 ans. Les principaux facteurs peuvant expliquer cette hausse sont la pollution atmosphérique, le mode de vie avec des appartements plus confinés, le tabac, les acariens, les composés organiques volatiles (COV) (substances chimiques présentes dans les peintures, meubles), etc.

    Psychomédia avec source:
    Association Asthme & Allergies
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