Des statistiques en Amérique du nord et en France montrent que les gens cuisinent de moins en moins. Au point où les jeunes adultes savent de moins en moins cuisiner, même des choses plutôt élémentaires.

Cet état de fait est relié à nos modes de vie. Nous n'avons pas le temps de cuisiner. Mais à quel point y perdons-nous pour la qualité de vie ? Nous perdons considérablement car le prêt-à-manger n'est pas très savoureux, n'est pas très santé et est coûteux.

Nous perdons donc dans une bonne mesure le plaisir des bons repas. Nous subissons aussi, de même que nos enfants, des effets négatifs sur la santé. En effet, les problèmes d'obésité prennent une ampleur jamais égalée et le pire est à venir si l'on en croit les spécialistes. Par exemple, en France, dans les années 80, il y avait 6 % d'enfants français âgés de 7 à 9 ans en surpoids. Ils étaient 12 % en 1995 et 16 % en 2000 dans cette situation. Le prêt-à-manger y est pour quelque chose (avec la sédentarité). La mauvaise alimentation contribue aussi à plusieurs maladies chroniques qui sont également en importante progression. Par ailleurs, le savoir faire qui se perd prive les jeunes d'une capacité d'adaptation: savoir, au besoin, s'alimenter correctement à plus faible coût.

Que faire ? Ajouter ce "il faudrait" à notre charge de tâches déjà trop grande ? Pas nécessairement la bonne optique pour améliorer sa qualité de vie. Il faudrait plutôt réfléchir sur son occupation du temps, ses priorités, ses besoins, ses désirs et voir quel changements, petits ou plus grands, pourraient permettre d'intégrer harmonieusement un peu plus de cuisine à son emploi du temps.

Voyez les articles suivants sur ce sujet:

Recherche-réalité: les Français à l'heure des repas

Surpoids chez les ados et jeunes adultes: influence des parents

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