Les causes environnementales augmentant les risques de troubles du spectre autistique (TSA) semblent multiples. Une nouvelle étude (1) suggère qu'un produit chimique contenu dans les shampoings pour animaux domestiques est lié à un risque accru.

Les mères ayant utilisé des shampoings à base de pesticide pour laver leurs animaux pendant qu'elles
étaient enceintes avaient un risque deux fois plus grand que leur enfant souffre d'un TSA.

L'étude, financée par le US National Institutes of Health, soulève la possibilité qu'un produit appelé pyréthrine qui se trouve dans ces shampoings et dans les pulvérisateurs pour les puces soit lié à une augmentation du risque d'autisme. Ces résultats sont toutefois préliminaires, insistent les chercheurs.

L'équipe de Irva Hertz-Picciotto, de l'University of California-Davis demandait à 333 mères d'enfants ayant un TSA et 198 mères d'enfants au développement normal de remplir des questionnaires sur leur exposition à des produits chimiques de l'environnement à partir de trois mois avant la grossesse jusqu'au premier anniversaire du bébé.

Les mères d'enfants ayant un TSA étaient deux fois plus susceptibles de rapporter l'usage de shampoing contre les puces ou les tiques pour animaux domestiques. L'association la plus forte concernait le second trimestre de la grossesse, mais le risque était élevé aussi pour les autres fenêtres de temps.

Les chercheurs rappellent que l'autisme et les TSA sont en grande partie influencés génétiquement. Les facteurs environnementaux peuvent s'ajouter à ce risque.

(1) Présentée au Congrès international pour la recherche sur l'autisme à Londres.

PsychoMédia avec source:
Times Online

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