Les femmes ayant de faibles revenus sont plus susceptibles de souffrir de dépression post-partum (aussi appelée dépression post-natale) selon une recherche de l'Université de l'Iowa publiée dans le journal Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology.

La recherche auprès de 4.332 mères de l'Iowa montrait que 40% des mères ayant un revenu familial inférieur à $20.000 souffraient de dépression postpartum

contre 13% des mères ayant un revenu de $80.000 ou plus.

"Les femmes qui sont pauvres ont déjà beaucoup de stress, allant de mauvaises conditions de vie au souci de payer les factures. La naissance d'un enfant peut représenter une stress financier et émotionnel supplémentaire, et la dépression a un impact négatif sur leur capacité de composer avec ces circonstances déjà difficiles", dit Lisa Segre, chercheure en psychologie et auteure principale.

Une recherche précédente avait déjà indiqué qu'un bon support social pouvait protéger contre la dépression postnatale alors qu'un faible support était un facteur prédictif majeur de la dépression.

Les facteurs psychosociaux (tels que pauvreté et support social) ne sont pas les seuls à contribuer à la dépression postnatale. Les changements hormonaux associés à la grossesse et à l'accouchement interviennent aussi comme le suggère notamment une étude récente montrant que les femmes donnant naissance à des garçons sont plus susceptibles de vivre une dépression post-partum.

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