Enfant de pervers narcissique

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peu d'aide de l'extérieur....

#33 Posté le (anonymement) En réponse à : PN (#24)
Et oui, c'est bien là le problème.... Malheureusement, on ne détecte pas tout de suite ces personnalités qui nous "vident" pendant des années.
Et une fois qu'on a mis la main dessus, il n'y a personnes pour nous aider.... Seuls les psys prennent conscience de ses personnalités, mais aucun document nous ai remis pour attester et faire reconnaitre au grand jour la monstruosité de ses personnes et les traces indélébiles qu'elles laissent (surtout quand il y a des enfants mêlés)....
Le harcèlement moral est reconnu, mais pour nous victimes s'est mission impossible, ou bien on y laisse encore le peu d'énergie qu'il nous reste !
Bon courage à tous, dommage qu'il n'y ai pas d'associations où ont pourraient se réunir entre victimes et créer des liens "sains".
FRED.

bonjour, je ne sais pas si

#32 Posté le (anonymement) En réponse à : Couper les ponts avec un parent pervers narcissique? (#16)
bonjour,
je ne sais pas si vous avez eu bcp de réponses mais voilà, ma thérapeute ,m'a dit ,et elle avait tout à fait raison , de couper les ponts .aucune demie mesure ! je sais la terreur qui m'a envahie au moment de le faire ,infernal !
je l'ai fait par texto ! la réponse a été très violente et dure ! ce qui m'a conforté dans mon choix .par la suite j'ai eu deux lignes en mail , d'excuses.elle ne savait mm pas pourquoi elle s'excusait ! deux lignes...ses deux lignes m'ont enlevées toute culpabilité d'abandon ! fabuleux !!!
courage !
on dort bcp mieux apres!*
cr

ma réponse perso

#31 Posté le (anonymement)

bonjour à toi,
saches que tu n'es pas seule!! que ce monde est rempli de pervers, de gens qui sont "à l'envers"!! ne t'inquiètes pas toi tu es à l'endroit..moi je suis restée 23 ans avec un pervers narcissique manipulateur et j'ai failli y laisser ma personne!!! pas de violences physiques mais juste morales..durant ces années je me suis construit une forteresse : chaque jour je me disais encore une saloperie dans la figure..mais rira bien qui rira le dernier...et puis un beau jour..le jour de mes 41 ans en deux minutes la cocotte minute a explosé!!!!! j'ai dit STOP!!!!! je m'en vais..puis je me suis dit : enfin je suis..AL!!! puis 5 ans sont passés puis j'ai fait confiance à la vie j'ai accepté de rencontrer d'autres hommes.mais...j'ai dit : tu ne m'appartiens pas et je ne t'appartiens pas..si tu as d'autres femmes il suffit de me le dire et puis je te dirai si on continue un petit bout de chemin. ca a marché, j'ai rencontré des hommes sincères qui savaient m'avouer la vérité..c'est super car nous étions complices on pouvait tout se dire et du coup je ne vivais que le présent en sachant que je n'avais pas peur d'être trahie etc..aujourd'hui je vis ma vie tranquille..j'ai déménagé en bord de mer..je ne subis plus ma vie mais je la vis à donf!!! je ne fais que ce que je veux..j'ai rencontré d'autres personnes mais maintenant à 48 ans je suis capable presqu'au premier coup d'oeil de savoir si l'homme en face de moi en vaut la peine et ça c'est trop génial!!! du coup aujourd'hui mon coeur ma tête et mon corps sont enfin réunis!! ils ne font qu'un et je peux dire enfin que je suis AL heureuse de vivre ma vie comme je l'entends!!! j'ai rencontré un homme de 20 ans plus jeune que moi et stupéfaction il sait m'aimer !! il me donne tout..il est simple, très très calin, attentionné respectueux...mon Dieu, que du bonheur !! je n'en reviens pas...je savoure chaque moment...il n'est pas français il va partir un jour mais je sais apprécier tout ce qu'il me donne d'extraordinaire..ce n'est pas matériel mais juste du coeur !!!! avec lui je suis réconcilliée avec la vie!!! dans mes mains j'ai une étoile fillante mais on dirait un diamant...alors je dis merciiiiii à la vie!!!
je sais que le bonheur est un petit diamant qu'il faut savoir apprécier et c'est ce que je fais.oublie ton père et cette famille monstrueuse..zappe les s'ils ne savent pas t'aimer !!! protège toi!!! moi quand je suis partie j'ai fait un très joli tatouage à ma cheville droite en me disant : "plus jamais PERSONNE ne fera PLUS JAMAIS DU MAL!!!!" c'était un symbole très très fort pour que je n'oublie jamais ce qu'on m'a fait et du coup ça marche !!! aujourd'hui au premier faux pas je dis : dégage !!! la porte est ouverte et vas t'en !!!!!!!!!!!!!!!
voilà j'espère que je t'aurai aidée!!!
garde confiance!!
la vie est dure mais elle est belle aussi!!
toi tu es quelqu'un de bien et donc tu es belle!!
aies confiance en toi et trace ta route!!
gros bisous

Des solutions?

#30 Posté le (anonymement) En réponse à : enfant de pervers (#29)

Bonjour,

J'ai 39 ans et depuis peu j'ai compris le schéma pervers du côté maternel après 8 ans de thérapies diverses et variés.
Le souci c'est que je tombe toujours dans les mêmes scénarii professionnels, relationnels et sentimentaux. Je suis en position de sujétion et je me sabote. J'ai l'impression que c'est écrit sur mon front, les pervers me détectent immédiatement, de quoi devenir folle.

Avez-vous des conseils pour sortir de ces patterns?
Merci et bon courage à tous

enfant de pervers

#29 Posté le (anonymement) En réponse à : solution (#25)

Bonjour,

J'ai 48 ans, moi aussi j'ai un père pervers narcissique, ma mère et ma grand-mère paternelle étaient ses complices. Nous étions 3 soeurs, j'étais la deuxième, ma petite soeur, 2 ans de moins que moi, (ma grande soeur avait 7 ans de plus que moi) était son idole, elle l'aidait dans son travail à la ferme, toute petite déjà, c'était toujours elle qui avait raison quant nous étions en conflit pour ma grand-mère, ma mère et mon père et moi tort (ce qui est toujours le cas actuellement, elle ils ne la critique jamais, elle est la fille parfaite, c'est ce qu'ils disent, et moi c'est l'inverse) . Il la portait au nue, ma grand-mère me disait sans cesse que je devais être comme ma soeur lui ressembler, et donc nier ma propre personnalité et moi pour me venger de leur manque d'intérêt et d'amour, je ne faisais rien à la maison. Il m'a détruit mentalement en me rabaissant plus bas que terre, me traitant de fainéante, de nulle, de bonne à rien, en se moquant de moi, il m'appelait "la belle en fesse", un jour ma mère a dit que j'aurais mieux fait de crever en venant au monde, je pense que mon père aurait été jaloux de l'attention qu'elle aurait pu me témoigner et qu'elle s'est soumise à son jugement pour être tranquille, et m'a laissé tomber. Je ne l'oublierais jamais. Nous vivions avec ma grand mère paternelle, qui disait que j'étais possédée par le diable, car je tenais tête à mon père, et oui j'étais révolté devant tant d'injustices, c'était devenu un jeu malsain, il commençait à me traiter de n'importe quoi, et moi ne voulant pas me laisser rabaisser, je l'insultais, c'était surtout pendant les repas que cela se passait, et quand il était bien énervé, il se mettait à me courir après autour de la table, et je courrais m'enfermer sous clé dans ma chambre. J'ai vécu une enfance très solitaire, mon mal être familial, je le transposais à l'école, j'étais le souffre douleur, des enfants car si j'avais beaucoup de réparti chez moi à l'école je ne disais rien j'étais sans défense. Je ne savais pas comment me faire des amis, j'étais d'une timidité maladive, je n'avais aucune confiance en moi, personne ne s'intéressait à moi à la maison, j'avais l'impression d'être moins qu'une "merde". Plus tard dans le monde professionnel, j'ai été incapable de m'intégrer dans une équipe, j'étais incapable d'avoir une conversation. J'ai fait 4 ans de psychanalyse et je viens juste de comprendre, que si j'avais manqué d'amour ça je le savais, j'avais aussi été le jouet d'un pervers narcissique, il traine dans la boue les gens qui ne pensent pas comme lui, toujours à critiquer, et on sent qu'il en retire une jouissance perverse. Mais maintenant j'ai enfin compris, mon psy m'a dit au début que c'était un pervers, mais j'étais aveugle et me disais que c'était exagéré. Et maintenant que ma psychothérapie est fini, je viens d'en prendre conscience et c'est comme si je prenais un gros coup sur la tête, ils m'ont tous fait culpabiliser, me disant que j'étais folle quand je m'énervais après lui alors qu'il me faisait tourner un bourrique en m'insultant, et moi la rebelle je répliquais, c'était une façon pour lui de garder le pouvoir sur moi. Dans le milieu professionnel actuellement, ça va beaucoup mieux, mais je sens qu'il y a des pervers qui m'ont senti faible jusque là, mais maintenant que je ne me sens plus coupable, c'est comme une délivrance pour moi et je vais bien leur faire comprendre que je ne suis pas la petite qu'on peut impressionner en parlant fort, ou en l'ignorant : c'était la spécialité de ma mère qui restait des après-midi entier avec moi sans m'adresser la parole ou m'adresser un regard. J'étais une chose, un objet. Maintenant j'aimerai faire une analyse pour saisir tout le processus qui s'était mis en place et enfin prendre conscience de ce qui est enfoui dans mon inconscient pour m'en délivrer tout à fait.

Aux autres

#28 Posté le (anonymement)

Bonjours Claire et bonjours aux autres.
Tenter de comprendre un PN (appelez les comme vous voudrez), pour moi, c'est déjà faire le faux pas.
Je n'ai pas eu beaucoup d'amour enfant, ayant un père "PN", une mère malade, dépressive puis suicidée mais je m'accroche au peu d'amour recu, amour inconditionnel de ma mère (encore vivace) pour garder le sens d'une vie. Et la mémoire du couple de mes grands-parents maternels, couple pas totalement sans histoires, mais sans commune mesure avec l'ambiance Dantesque de mon enfance.

Je n'accorde (mais c'est pas facile) aucune valeur rationnelle aux jugements de mon père, menaces et passage à l'acte (ca peut paraitre fou, mais n'ayant plus assez d'emprise sur moi, il casse ou vole mes affaires après m'avoir menacé de le faire !).
J'appel la gendarmerie mais ne cède pas au chantage. Lui devant eux, entame son role facon Louis de Funes, eux m'ont conseillé de porter plainte...

Ce soir, je ne sais encore trop où je vais dormir, mais en attendant mon prochain appart sous peu, j'avance vers toujours "moins de sa manipulation"(sa personne).
Par contre, je sais que le sentiment de culpabilité ne me quitera plus jamais, j'ai trop été en contacte avec de la souffrance.
Mais moi, une fois loin, il reste un petit frère qui vient de construire à coté de mon père, et j'ai peur pour lui. J'espère me trompé.
Enfin, je n'ai pas honte de ma vie, quel qu'elle soit.

Meme vécu!

#27 Posté le (anonymement)
J'ai moi aussi été victime de ça et mon frère en souffre aujourd'hui mais différemment j'ai changé de vie coupe les ponts avec toute ma famille meme ceux qui ne m'ont rien fait et ce n'est que maintenant que je suis arrivée à l'accepter mais c'est un bien grand mots je crois que la souffrance persistera a vie.

bonjour , ma mère est une

#26 Posté le (anonymement)
bonjour ,
ma mère est une PN.
mon premier conjoint est un PN.
je viens d'en prendre conscience ....et conscience de tout ce qui va avec.
douleur, incompréhension ,déni , haine ,abattement , je passe par toutes les phases.
je sais je connais je vis toutes tes douleurs .
mais à présent je SAIS que je suis indestructible je leurs ai survécus !
toi aussi !je te souhaite une belle et bonne reconstruction .
j'ai eu le bonheur que la vie me fasse croiser les bonnes personnes pour m'y aider . une fois que j'aurai fait le tour de ce qu'il y a à reconstruire ,à consolider ,à nettoyer .......et surtout à soigner mon soi tant nié !!!! je saurai qui je suis .mais il est certain que seule....c'est mission presque impossible. la vie est bien faite, chaque chose arrive pour une bonne raison , peut être a t -on à apprendre le pardon , qui sait ! ? !?
si tu as besoin d'adresses ....
courage
cr

solution

#25 Posté le (anonymement) En réponse à : PN (#24)
Pour sortir de l'enfer, il faut fuir et rencontrer beaucoup de gens ce qui vous mettra face à vous même et vous insufflera l'insta=inct de survie nécessaire pour continuer votre vie. Soyez sincère avec vous même et avec les autres ainsi vous pourrez exister. N'hésitez pas à fuir les gens négatifs.

PN

#24 Posté le (anonymement) En réponse à : Révolte (#17)
Tant que nous "remettrons sur le marché" ces admirables personnages,ça ne pourra que multiplier les victimes,c'est évident.Les psy ne veulent pas les soigner et les avocats ne veulent pas les défendre de peur d etre manipulés à leur tour.

Très dur

#23 Posté le (anonymement)

Vous avez vécu un enfer. Vous n'êtes pas seule. Il existe des thérapies adaptées, qui vous permettront de vous découvrir vous, avec toute cette force dont vous avez fait preuve en étant aujourd'hui vivante, bien vivante, présente. Exploiter cette force pour vous apporter de l'amour à vous même. La première besoin, si j'entends bien, est d'être reconnue, et de vous reconnaître comme un sujet. Et vous l'êtes, en écrivant ce témoignage.

Tous mes encouragements.

Melle F.