essayer de vivre normalement en étant "borderline"

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essayer de vivre normalement en étant "borderline"

#0 Posté le par Lizanov

Allo à tous et à toutes,

Hier je me suis à peine présenté, mais je vois bien que je n'ai pas suscité d'intéret assez important pour amorcer des discussions. Je dois mal m'y prendre car je suis très nouvelle dans ce forum.

Comment peut-on vivre presque normalement?

Moi je ne peux que travailler à mi-temps, et encore c'est dans un environnement acceptant. ( maison de répit pour personnes handicapées, en tant que cuisinière)

Dès mon entrevue, elles étaient au courant de mes problèmes et de mes probables absences fréquentes. Elles m'ont engagé sous ces conditions. (d'où l'environnement facilitant)

Mais ma santé se déteriore tout le temps ( j'ai 48 ans). Cet été j'arrivais à peine à faire entre 15 et 18 heures, alors que je dois en faire 25 !!! Donc je faisais l'essentiel, sans plus.

Je cherche des moyens pour améliorer ma situation physique, financière et personnelle en générale.

Je suis suivi par une médecin en santé mentale qui me reçoit aux mois ou aux 2 mois . Ce n'est pas une thérapie à mon sens. Elle me prescrit tout un cocktail de médicaments qui stabilise tant bien que mal les fluctuations de mes états.

J'en ai déjà suivi des thérapies, mais à ces moments je passais par toutes sortes de diagnostiques, mais pas le bon.

Le bon est découvert seulement depuis 4 ans. J'ai suivi une thérapie cognitive justement pour les troubles de la personnalité. Pas une grande réussite sur moi en tout cas.

Je me laisse porter présentement dans ce cocon semi-vivant. J'entend par là, que je n'ai pas vraiment l'impression de vivre, de mordre à pleine dents dans la vie, mais de limiter les moments difficiles et surtout d'attendre la mort comme finalité de l'emprisonnement dans cette angoisse.

Je sais que les mots sont forts, mais une bonne partie d'une année mes pensées sont habités par cette conviction. J'ai des moments de grâce, que j'appele, quand le goût de vivre revient. Mais ceux-ci ne durent guère plus de 5 à 10 jours et c'est l'état plutôt neutre qui revient.

Quant aux états dépressifs ils sont assez fréquents 5 à 8 fois par an et entre 1 semaine et un mois à chaque fois.

J'aimerais savoir si d'autres vivent des états semblables ?

Comment faire pour mieux s'en sortir?

Merci à l'avance

Lizanov

Messages récents

Message #36

#36 Posté le par kidi_mandi
Salut,Silence,j'ai ete tres touche par ton message:de quitter de chez soi pour aller decouvrir le monde exterieur,est parfois tres decevant.Bon,je ne veux pas aller loin.On devient boderline souvent suite a un evenement traumatisant.Je me dis peut-etre tes manifestations de colere sont dues a la deception amoureuse que tu as vecu.Tu sais,j'ai rencontre une personne qui a ete dans ton cas.C'est parfois dur d'oublier une personne qu'on a beaucoup aime.Mais,il faut a prendre a tourner la page,parce que si on ne laisse pas le passe derriere,que adviendra pour le futur.

Message #35

#35 Posté le par Silence

Moi aussi je me pause des questions... Premièrement je ne suis pas certaine d'être Bordeligne mais j'ai de très sérieux doutes. J'ai 19 ans, je viens d'une famille avec ses hauts et ses bas mais je façon général j'ai été très chouillée! Mes parents sont encore ensemble et s'aime toujours, ma grande soeur et mon grand frère (malgré les moments plus turbulents de notre jeunesse) m'ont toujours aimé et soutenu, j'ai un neveu de 10 ans adorable... Mais les problèmes on commencer quand j'ai quitté le cocon familial pour l'école. Depuis il y a eu douleur, rejet, moqueries, solitude, abandon... Aujourd'hui je vais un peu mieux de ce côté là mais je me sens toujours de trop, pas vraiment apprécier... Depuis que je suis parti de la maison, j'ai eu des moments difficiles. Ma première peine d'amour (le gars avait une blonde, il était aussi mélangé que moi et il a fini par carrément me fuir même quand j'ai fini par abandonner l'espoir de l'amour que je voulais l'amitié) m'a beaucoup marquer parceque pour la première fois de ma vie j'ai senti que je n'avais plus de respect pour moi. Pourtant c'était la première fois que je m'ouvrais autant a quelqu'un... La première fois que je ne m'éloignais pas quand on devenait trop proche. Aussi, quitter ma famille et mes amis... Être dans une ambiance de compétition quoique camoufflé (j'étudie en théâtre)... Et depuis cette année, après ma mono de cet été, tout est pire. J'ai des sautes d'humeur terrible, je suis agréssive, tout le monde me tape sur le nerf, même le théâtre (ma PASSION) me lasse. Je suis épuisée, je n'ai plus de concentration, je dors sois 4 heures ou soit 12h se fil... Bref, j'ai beaucoup de symptomes. Et je n'en parle que très peu. J'ai peur d'inquiété, de déranger... La seule personne a qui j'en ai parler m'a carrément dit que tout le monde a un problème mental, qu'il faut s'en sortir, que "qu'est ce que tu veux que je dise de plus"... C'est vrai. Et peut-être que j'aurais pas du lui en parler mais je croyais que me comprendrais puisque cette amie a des problèmes aussi (automutilation, crise d'angoisse grave, etc.)... Bref me voilà sur le net a répondre a ce message. Je ne sais pas si on peut vivre normalement, je crois que oui. Mais je crois que c'est difficile. J'ai confiance que ça iras... pour les autres. Pour moi, c'est une autre histoire. J'ai tellement de mal a exprimer ce genre de chose...

Bonne chance en tout cas...

Silence

Borderline

#34 Posté le par chattounne

Hello,

Un peu de mon histoire, moi je suis déclaré borderline depuis ,98-,99 et je n'ai fait voir de toute les couleurs à ma famille a mon doc de famille.

Pour pas fêter Noël 1999, je me suis soulé pour y rester je n'y suis pas resté mias j'ai resté 15 jours a l'hôpital avec la menace d'être admis en psychiatrie. En 2000, j'ai continué ma thérapie avec mon psychologue, dans ma petite tête je me disait que rien ne pouvait m'aider même pas thérapie.

Étant en dépression majeurs avec un caractère de cochon j'ai continué a faire des folie. Conduire à des vitesses folle en espérant d'être suivi pas les polices rien a faire ils sont toujours caché eux :P
J'ai fait un tentative dans l'année avec les médicaments en mon doc me donnait juste ce qu'il faut pour 15 jours, je devais le voir pour n'avoir d'autre et en 2002 j'ai frappé mon mur, je devrais dire plutôt les autos car après un rendez-vous avec mon doc qui a mal tourné j'ai pris mon char et j'ai brûlé le feu rouge et je suis rettrouvé encore a l'hôpital et en plus des accussation a criminal et là j'ai compris que sait moi qui devait changer et nous les autres qui devaient changer pour me plaire.

Voilà pourquoi, je ne suis plus capable d'entendre la misére j'ai mieux le positif et le négatif out de ma vie.

Aujourd'hui même je pourrais dire pauvre de moi je suis malade, car j'ai la fybromialgie et je suis en crise une méchante crise, car je mal partout, les articulations de la tête au pieds en plus d'avoir un rhume qui ma fait mal dormir. J'ai pris mon courage a deux mains et je suis sorti et fait des commissions avec ma fille et mon chum et a soir je suis vannée jusqu'à l'os. Je me dis que demain j'aurai moins et encore demain de moins en moins mal jusqu'à plus rien sentir.

Aujourd'hui je suis positive et je continue même si des fois j'aimerais encore en finir avec tous ça. Le reméde 'POSITIF'

Bye bye

Re: Borderline

#33 Posté le par Kim5

Hello,

Hé ben maintenant lorsque les arguments ne font plus on demande a la personne de savoir écrire.

Une question que je me suis toujours posé: Pourquoi être aussi longtemps en thérapie.

Il faut pas par moment se dire qu'il faut réussir seul notre chemin dans la vie.

Moi je sais que je ne voudrais pas pendant temps d'année aller voir quelqu'un est conter ma vie de A à Z

À quand ont peut dire que la thérapie est fini.

Juste une questionnement pas Hasard

Au revoir

Bonjour à tous,

Imaginez je n'ai lu que les deux dernières page et je vais entrer dans la discussion (étant borderline moi-même en passant!!!) en disans qu'on ne peu se comparer, jamais! Nous sommes tous différents avec un problème borderline. Tout est dans la raison du diagnostic, alors on ne peut comparer nos problèmes avec une autre....notre histoire de vie est la notre et ne peut se comparer avec une autre...puis même deux personnes vivant la même situation pourrait réagir complètement à l'opposé de l'autre......pourquoi...la perception, ce qu'elle a vécu, comment elle l'a ressenti, elle.

Donc STP ne juge pas comme on t'a juger. Je sais que tu es en cheminement devant une cause présentement pour t'aider à faire respecter ta dignité. Je sais qu'il est difficile de rester calme lorsqu'on se sent juger et constamment observé, critiqué, rabaissé, ect......

Malheureusement, je sens la rage de ta souffrance c'est pour cette raison que la discussion s'est envenimée. Ça s'applique encore, et toujours de façon personnelle à chacun. Comme moi je te parle comme ça mais je ne connais pas vraiment ton histoire alors...., tu vois!?

Anyway, c'était plus pour faire un message de réflexion générale que de viser une personne en particulier mais la situation me semblait un peu triste.

Bonne journée :wink:

Borderline

#32 Posté le par chattounne

Hello,

Hé ben maintenant lorsque les arguments ne font plus on demande a la personne de savoir écrire.

Une question que je me suis toujours posé: Pourquoi être aussi longtemps en thérapie.

Il faut pas par moment se dire qu'il faut réussir seul notre chemin dans la vie.

Moi je sais que je ne voudrais pas pendant temps d'année aller voir quelqu'un est conter ma vie de A à Z

À quand ont peut dire que la thérapie est fini.

Juste une questionnement pas Hasard

Au revoir

borderline

#31 Posté le par chattounne

Resalut Misha54,

Je peux voir que tu es en crise car tu n'es pas capable de voir juste un expérience de vie avec des critique.

Moi j'ai appris qu'avec cette maladie, il faut pas lui donner un pouce car elle en prends 2. Il faut prendre les choses du bon côté car dés que tu ammangazine du négatif il faudra te dégâcher et revoir les choses positivement.

Il est plus facile de voir les choses positif même rien nous dit ça et a force de dire que tout est correct les choses se replace.

Moi je me dis souvent: j'ai du pouvoir sur ma vie et personne ne peux me l'enlever.

Je sais seulement que je n'arrêterais pas de dire ce que je pense parce qu'une personne n'est pas content de lire ce que j'écris car dire ce qu'on pense même maladroitement aide a mettre nos idée en notre.

J'ai appris avec mon psy que si je me fâche dés que quelqu'un me dit quelque chose que je ne veux pas entendre ses sûrement que la personne a peut-être raison.

Je vis avec mon problème depuis 99, mais je sais maintenant que j'ai toujours eu se problème depuis mon adolescence et de l'expérience je crois n'avoir depuis longtemps et la vie ma pas toujours été drôle.

J'ai dû me battre pour que le monde ne fassent pas de déscrimination et j'ai une cause devant les droit de la personne justement pour se problème. Il faut se battre non contre nous même mes contre les gens qui se crois les seul a savoir quoi faire et qu'aux il ne seront jamais pris comme nous. Mais la maladie frappe tous le monde sans regarder le statut de celle-ci

Si tu me trouve trop raide je suis comme ça et je ne changerais pas car aujourd'hui j'ai mes limite et ce que je veux est de reste en équilibre avec ma vie de famille et de la vie de borderline

Borderline

#30 Posté le par chattounne

Salut,

Oui j'ai enfin trouvé l'équilibre dans ma vie!

J'ai fait 4 ans de thérapie avec un psychologue de CLSC a qui je peux le rappeler si jamais j'ai des difficulté.

Je suis sur médication il a eu des moments difficilent et d'autre plus facile. Je prend un fois par jour du Paxil qui m'aide a stabiliser mes humeur en dose de 20 mg avant j'étais a 40 mg mais j'ai fait une diminution lorsque j'ai voulu devenir enceint et tout va bien.

Mon conjoint comprend ma maladie car il a vu mon psychologue et mon médecin et il posé toute les question qui là aidé a comprend la maladie et qui je suis aussi.

Il faut être ouvert et si des fois je suis en maudit après lui sans raison il comprends que je suis dans une passe et que tout reviendra a la normal dans quelque heure ou quelque jours.

Aujourd'hui je sais qu'en j'ai mes limites atteint et je le dit a mon conjoint que je tanné et fatigué et il me laisse tranquille et s'occupe de moi et de ma fille. Car dans un couple pour que sa marche il faut respecter l'autre et vivre au jour le jour.