qu'elle différence ?

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à Heureuse

#10 Posté le par DCF__5059
Merci Heureuse, tu as bien choisi ton pseudonyme. Tu as mile fois raisons. Après 15 ……mettre le feu à la maison.
Oui, elle ne veut plus s’investire dans notre couple ……
Est-ce que je dois la croire lorsqu’elle me dit « je n’envisage pas de vivre avec lui, j’ai peur que cela recommence », comment dois-je comprendre cela ?
Hier, en consultation chez la conseillère conjugale, je lui ai encore une fois fait remarqué que la situation actuelle était difficile à vivre, mais que ce n’était pas à cause de moi, mais à cause des sentiments qu’elle a pour l’autre. De plus, elle n’est pas complètement réceptive à mon changement d’attitude, elle ne veut pas constater. Elle avoue que je change, elle dit « ce n’est pas « mon prénom ». Je lui ai dit que si elle arrivait à ce détacher de l’autre, nous pourrions avancer ensemble, vers une vie meilleure tous les quatre, ou vers une séparation saine. Elle nous a laissez comprendre que c’est comme cela que ça allait ce terminer, sans l’autre.
J’ai vu venir, l’état de mon épouse, ne plus pouvoir travailler, elle est infirmière, elle aide et s’occupe des autres la journée, la nuit. Elle « aime » son travail. Elle donne beaucoup et me dit « je n’attends rien en retours ». Oui, j’ai vu venir son état, mais je ne savais que faire. Je pense que je me suis battu contre sa maladie, en participant plus au ménage, en m’occupant plus des enfants, en la déchargeant de tâche qui lui posait problème. Elle souffre d’une polyarthrite rhumatoïde, cela lui fait parfois très mal et parfois pas du tout, des fois elle est en pleine forme et d’autres fois elle est abattue. Ces changements se font en à peine une heure. Elle cachait cela, elle ne l’acceptait pas. Moi, je ne voyais pas vraiment lorsqu’elle cachait. Je sais maintenant que j’aurais du la soutenir elle, me battre pour elle, pour nous et pas seulement contre cette maladie.
Il n’y a pas que la maladie qui a détérioré notre couple, notre famille. L’autre grande cause c’est notre manque de communication. Et nous sommes deux. Moi, je ne veux pas fuir ce problème, je veux l’affronter, j’ai commencé une psychothérapie dans ce but. Mais il faut qu’elle accepte. Il faut qu’elle accepte de me laisser assumé, qu’elle accepte le changement chez moi. Je sais que c’est dur pour elle et elle me l’a dit. Elle m’a dit que cela fait des année qu’elle voudrait que je soie comme maintenant, à l’écoute, compréhensif, capable de parler de tout et de rien. Elle a du mal à accepter de constater. C’est peut-être également un sentiment d’échec pour elle, elle n’a pu me changer malgré ses efforts et c’est justement lorsqu’elle n’en peut plus, lorqu’elle n’en veut plus que je change.
Ce que tu dis sur les femmes, c’est peut-être vrai. Je ne sais pas. Je constate que de plus en plus de femme se donne le droit de l’arguer leurs maries pour vivre seules avec les enfants. Qu’est-ce que cela leur apporte ? est-ce que lorsqu’elles vivent avec un homme elles ont l’impression de ne pas « assez »exister, de ne pas pouvoir décider seules, de ne pas être comprises ? ? ? ?
Ce que je peu encore te dire, c’est que mon épouse n’a pas connu son père. Il s’est donné la mort, violemment, lorsqu’elle avait 6 ans. Sa maman c’est occupé seul de ses trois frères et d’elle. Elle n’a pas eût d’autre homme dans sa vie avant que mon épouse, la cadette, aie 25 ans. Un de ses frères est décédé également, elle ne l’a pas connu, il aurait mon âge et était IMC je crois. Nous ne parlons pas de cela.
Oui, c’est un cas de psy. Il y a du boulot pour un psy. Elle a débuté une thérapie. Pour savoir qui elle est, pour savoir pourquoi elle réagit ainsi.
Je peux comprendre qu’elle veuille être seule, avoir plus d’indépendance. Mais pourquoi alors s’amouracher de quelqu’un avant de c’être débarrassé de moi, avant d’avoir goûté à cette liberté ?
Je sais, nous savons qu’un divorce est long, pénible, douloureux. Nous en avons vécu un, presque en direct, il y a deux ans. Celui de mon frère et de son épouse. Ils ont également deux enfants. Mais c’est à peut prêt les seules ressemblances.
Je pense également comme toi lorsque tu dis *cela aurait été plus facile de couper. Mon épouse veut cela, elle veut fuir ce problème, moi pas, moi je me bats, je ne suis pas de ceux qui baissent les bras avant de tout avoir fait pour trouver une solution. J’apprécie l’expression qui dit « il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions ». Nous devons en trouver une. Séparation ou vie ensemble. Qu’elle est la meilleure ? je ne sais pas. Le seul moyen de savoir c’est d’essayer. Mais il faut ce donner les moyens d’essayer. Et je ne pense pas que ce soie la séparation que l’on doit essayer d’abord. Je ne supporte toujours pas l’idée que mon meilleurs ami, le parrain de notre fille, prenne quelque part ma place auprès de nos enfants. Cela ne passe pas. Cela ne passera jamais. Je le connais, il n’est pas « tombé » amoureux de mon épouse comme cela, par hasard. Il avait besoin d’aimer mais a toujours eut peur. Peur de ce mettre en ménage seul, avec une fille, peur de passer son permis de conduire, peur d’aimer et d’assumer. Là, c’est beaucoup plus facile, mon épouse lui a fait part de ses sentiments, elle l’a cherché, à plusieurs reprises. Elle a un ménage, des enfants. Pas d’efforts à fournir pour lui. Il a cédé. Une des premières choses qu’il m’ait dit après m’avoir avoué qu’il aimait mon épouse, c’est « de toute façon, avec ou sans moi, votre couple était foutu ». Il ne peut inventer ça. Il peut le décider, on peut également le lui faire croire. C’est parce que je le connais très bien que je peux dire cela. Mon épouse ne le connaît pas comme moi. Elle le connaît comme il est avec elle, lorsqu’elle n’est pas bien. Il l’écoute et se confie. Mais il n’agit pas. Il y a 3 jours, je lui ai demandé à lui parler, il a baissé la tête pour me signifié qu’il ne voulait pas. Le lendemain, je lui ai demandé s’il allait mieux, il s’est sauvé. Je te rappel que nous travaillons dans la même entreprise, de 40 personnes, dans des bureaux dont toutes les portes restent ouvertes, sauf la sienne.
Oui, je pense à nos enfants. Et encore oui, je suis prêt à la laisser partir, seule ou avec lui. Lui n’a pas le courage, je lui ai demandé au téléphone, il m’a dit qu’il ne pourrait pas. Je la laisse partire, mais pas avec les enfants. J’ai trop peur qu’elle se plante. Elle n’a jamais vécu seule et je ne pense pas que c’est ce qu’elle veut, même si elle en a envie. Envie d’essayer. Elle m’a déjà quitté une fois, mais à moitié. Le même scénario que maintenant. J’étais au chômage, elle en avait assez. Elle s’est amouraché d’un collègue (à elle) de travail qui l’écoutait. Elle a passé des journées et des soirées chez lui. Ils n’ont pas couché ensemble, exactement comme avec mon ami. Ensuite, elle a fait le point, elle est partie une semaine en vacances seule, a couché avec un type et est revenue vers moi et 11 mois après nous avions un fils. Je pense vraiment qu’elle ne veut pas vivre seule, même en vacances.
Je pense énormément à nos enfants. Je pense surtout à les protéger des réactions de mon épouse. J’ai peur qu’elle se plante. Je veux protéger notre fils ; comment lui faire avaler que son père est parti et que c’est le parrain de sa sœur qui s’installe, sans qu’il n’éprouve un rejet envers sa sœur, envers sa mère, envers moi, envers lui ? Je veux les protéger de cet amour pour mon ami qui c’est construit dans une période très pénible pour mon épouse, et pour moi, car je n’étais pas bien non plus. Je m’attendais à une rupture. Lorsqu’elle m’a dit, la première fois, je veux que l’on se sépare, je n’étais pas étonné et n’ai rien pu dire, comme avant. Trois jours après, il m’a dit « je veux que l’on se sépare, je ne t’aime plus, j’aime un autre » je lui ai dit « c’est quelqu’un qui nous est très proche » elle a répondu oui et je lui ai dit le prénom de mon ami. Tout cela en 3-4 secondes. Je n’ai pas eut à réfléchire. C’était logique. Connaissant mon épouse, le connaissant lui, c’était logique. Mais je ne m’attendais pas à ce que mon épouse soie amoureuse avant de me demander la séparation. Elle a « sauté » une étape. Pourquoi ? certains me dise que mon ami lui a servi de tremplin.
Oui, nos enfants sont la base de notre couple. Je le sais, je pense que mon épouse est un peu jalouse d’eux. Toute notre attention était porté sur eux. Il ne restait rien pour elle.
Ce que je ressens et m’empêche d’accepter, maintenant, une séparation, c’est que je suis responsable de ce qui nous arrive, je veux assumer mes erreurs, nos erreurs. Si l’on se sépare, je n’aurai pu assumer ces erreurs, je recevrai une sanction, celle de ne plus vivre avec nos enfants, avant d’avoir terminé mon « travail », parce que l’on ne m’aura laissé assumer. Je ne peux me faire à l’idée que mon épouse prenne seule une décision si importante pour nos enfants et pour moi.
Je souhaite également qu’elle me choisisse par amour. Je ne veux pas qu’elle reste avec moi pour ne pas me faire du mal. De toute manière elle m’en a assez fait, plus ne changerais rien. Je ne veux pas non-pus qu’elle reste à cause des complications d’un divorce. Mais pour qu’elle reste avec moi, comme c’est déjà le cas, il faut que l’on puisse « Vivre ». Et « Vivre » maintenant c’est impossible. Elle a son « cœur » ailleurs, cela me fait mal et surtout me bloque. Elle ne se sent pas libre et moi non-plus.
Je crois en cet amour du début, justement. Nous savons ce que nous devons faire pour qu’il revienne, pour qu’il reste et pour qu’il soit meilleur. Nous avons l’expérience avec nous, pour nous. Raison de plus pour croire que cela est possible.
Oui, je suis prêt à faire des efforts. Pour l’instant, je suis très différent d’avant et cela ne me coûte pas, je ne fais pas d’effort dans ce sens. Le seul effort que je fais c’est de tolérer les sentiments de mon épouse pour un autre, car je ne crois pas que cela soit vraiment de l’amour. Si cela était, ils auraient déjà couché ensemble, rien ne les empêche, même pas la morale. Et si vraiment elle n’en pouvait plus, si vraiment elle l’aimait, si vraiment elle ne me supportait plus, si vraiment elle était sûre de ce qu’elle veut, si si si …. Elle serait déjà partie, seule ou avec lui ou avec les enfants.
Je veux travailler sur notre couple, même sans son aide, même sans son accord. J’ai prit contact avec sa psy pour solliciter un entretient. Sa psy est d’accord de me recevoir seul ou avec mon épouse, elle souhaitait seulement que j’en informe mon épouse. Je l’ai informé, j’ai ajouté que je souhaitais son accord. Elle n’a pas voulu me répondre de suite. Je lui ai à nouveau demandé 2 jours plus tard, elle a refusé. J’ai alors écrit à sa psy, en lui expliquant en résumé ce que nous vivons, que je souhaitais m’entretenir avec elle pour parler de nous et de moi, pas de mon épouse, pour qu’elle nous aide puisqu’elle m’avait dit qu’elle y était disposé.
Avec ou sans elle, je ferai tout ce que je peux pour sauver notre couple. Si cela ne suffit pas, je ferai tout pour protéger nos enfants.
Elle a du mal à comprendre cela. Est-ce parce qu’elle n’a pas eut de père ?
Je suis plus que tout à fait d’accord avec toi. Un couple ce fait et ce défait à deux. Pas à un et encore moins à trois. Je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a une personne de trop dans notre problème de couple. Il ne devrait rien à voir avec cela, et il est terriblement impliqué. Tant pis pour lui, il risque de ce casser les dents, je l’avais prévenu, il ne pouvait pas réagir m’a t’il dit, parce qu’il était amoureux. Je me suis fait une raison. Je ne m’inquiète plus du tout pour lui.
Tu as été « extra », d’une grande honnêteté, d’une grande franchise et je ressens un grand respect de ta part, que je partage pour toi.
Merci de ton aide, c’est vraiment de l’aide. Cela me remet les idées en place. Encore merci.