Problème de santé inconnu

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triste l'histoire d'Anna...............

#16 Posté le par DCF__6935
Bonjour Clandestin,
Pourquoi m'as tu raconté la courte vie d'Anna, je ne sais pas, mais tout ce que je peux te dire c'est qu'elle est très triste, comment être insensible à la mort d'une jeune femme , cela me
fait mal, et pourtant je sais que cela arrive souvent, trop souvent.
Je voulais juste te dire, clandestin, que comme Anna, je ne veux surtout pas de pitié, je suis handicapée mais attention, à celui qui me regarde avec une pseudo pitié, je n'en veux pas.
Je fais tout ce qu'il est possible de faire afin que cela ne se voit pas, j'en soufre car les douleurs sont là, présentes, mais je suis fière de moi lorsqu'on me dit "c'est incroyable, vous tenez votre tête sans minerve", oui je fais de la musculation tous les jours et ma tête tient.
Juste pour que tu comprennes la différence entre être reconnue victime et faire pitié.
Je suis victime et reconnue victime donc les responsables sont désignés comme tels et c'est très bien. Mais cela n'a rien à voir avec de la pitié, loin s'en faut, les choses sont remises à leur place c'est tout.
Tu dis que je prends au sérieux, si tu me connaisais, clandestin.....
Je suis hyper sérieuse quand je défends cette cause, la cause des victimes d'erreurs médicale,
et c'est normal me semble t'il ?
Mais pas dans la vie, je sais que la vie est trop courte, j'ai vu ma mort de trop près pour ne pas en être consciente, crois moi.
Alors, j'en profites un maximum, de tout, du chant de l'oiseau , du soleil qui se lève, de la joie de pouvoir être là a t'ecrire et à voir.
La vie est superbe, je me marre comme tout le monde, peut être plus que la moyenne, parceque justement ma vie et ben j'ai faillie la perdre.
Et cette vie ce sont les médecins qui ont failli me l'ôter, alors oui, ils sont coupables, coupables de tout.
Je prends très à coeur l'histoire de Gabriel, c'est vrai, car je voudrais qu'il s'en sorte, et très vite, parceque je fais toujours un transfert quand quelqu'un est victime de faute médicale ou pense l'être.
Tu m'as racontél'histoire d'Anna, et ben Dominique, une amie à moi, vit la même chose en ce moment, elle est en train de mourir d'un cancer, mais là, clandestin, on a beau hurler que c'est dégueulasse, on a beau pleurer, il n'y a pas de coupable, la vie s'en va , et ça fait mal.
Quand elle me téléphonait, elle me disait justement "toi au moins t'as des coupables en face, ça te soulage, mais moi, j'ai rien en face", et oui elle a rien,et je lui ai dit qu'elle avit raison, car il n'y a rien de plus frustrant que de ne pas avoir de coupable en face de soi, un responsable de ses souffrances.
Et elle va mourir, dans un état que t'imagines et cela me fait mal, très mal, car je comprends pas pourquoi?
Les gens qui ont perdu un enfant, de faire un procès, ça va pas leur ramener leur enfant, c'est certain, des gens ne comprennent pas une telle démarche.
Et pourtant, il n'y a que lorsque le coupable "médecin" ou autre est reconnu coupable que les parents peuvent entamer leur travail de deuil.
Ne crois pas que je me prenne pour une " je sais tout", je sais toutes ces choses grâce ou à cause de cette expérience, avnt je ne savais rien, et je crois qu'on ne sait jamais rien, la vie est trop courte.
Ne sois pas amer, clandestin, la vie est chouette, non, et puis si tu vas sur psychochat, fais moi un coucou, car si t'as un pseudo je pourrai pas te reconnaître, je te l'ai déjà dit je crois mon pseudo c'est "chloée".
Bien amicalement. Chloée

quelques tristes histoires...

#15 Posté le par DCF__6624

Chloée, je vais te raconter une histoire qui est arrivée à une de mes amies. Elle s’appelait Anna.
Elle avais 23 ans quand elle a appris qu’elle avait un cancer de l’utérus. L’enfer commence pour elle : chimiothérapie pendant des mois avec tous les effets secondaires que tu peux imaginer… pas de guérison. Re-séances de chimiothérapies, et radiothérapie à haute dose. Miracle, elle guérit ! C’est le bonheur. Elle reprend goût à la vie, termine ses études, fait des projets de mariage etc…
2 ans plus tard, sa mère qui la trouve pâlotte l’envoie faire des analyses : Leucémie. Sans doute provoquée par la radiothérapie.
Alors là, je te passe les détails sur ce qu’elle a enduré pendant des années. Les projets qui s’écroulent, l’espoir qui s’en va peu à peu, puis finalement la mort, à l’hôpital, dans un état de délabrement avancé.
Elle a fait don de son corps, mais tout ce qu’on lui a retiré qui était encore en état c’était la cornée de ses yeux… Les derniers jours, les médecins refusèrent de lui faire les transfusions nécessaire à sa survie. Cela faisait des années qu’aucun traitement ne fonctionnait, et qu’elle était maintenue en vie « artificiellement » par des transfusions quotidiennes pour lui remplacer son sang altéré.
Moralité de cette histoire ?… Y en a pas.
Faut-il désigner des coupables ?… Je n’en sais rien, je ne suis pas juge. Si on ne lui avait pas fait cette radiothérapie elle aurait sans doute succombé au cancer. Elle a bénéficié en outre d’un traitement que ne peuvent pas espérer les 3 quarts des habitants de cette planète, faute de moyens…
Pourtant, avec le recul, je constate que cette fille n’a jamais voulu qu’on la prenne en pitié, elle ne parlait pratiquement jamais de sa maladie, et refusait d’être traitée en victime. Tout ce qu’elle voulait c’est de continuer, tant qu’elle le peut, de sortir avec ses amis, de s’amuser. J’ai trouvé cette attitude extrêmement courageuse et je l’ai admirée pour cela.

A part un immense sentiment de tristesse et d’angoisse, cet événement m’a inspiré certaines réflexions…
Nous ne sommes que de passage sur cette terre et il ne faut surtout pas prendre la vie au sérieux. (C’est pas sérieux, bordel, ce qui lui est arrivé !!!)
Nous finirons tous comme Anna, demain, ou dans 50 ans si on a de la chance.
La médecine n’est pas une science exacte et les médecins ne sont que des hommes, il serait injuste d’exiger d’eux des miracles. Mais rien n’empêche, au contraire, de tout faire pour que le système s’améliore. (comme tu le fait, et à coup de procès s’il le faut).
Nous aspirons tous, (surtout dans les pays riches) à certaines choses dont on estime qu’elles nous sont dues : Amour, argent, travail gratifiant, plaisir, vie heureuse etc… En réalité combien d’entre nous auront la chance (car c’est bien de chance qu’il s’agit) d’avoir tout cela réunit ?
Il faut travailler pour s’améliorer, mais ne jamais se prendre au sérieux, car c’est une illusion de croire qu’on est maître de son destin.
Voilà, j’espère que cela t’auras aidée à comprendre mon point de vue. A ne pas penser que je suis un monstre sans âme parce que nous ne réagissons pas de la même manière aux épreuves de la vie. Il faut savoir être tolérant avec son prochain, même quand on a l’impression qu’il a tout faux, (plus facile à dire qu à faire !). La vérité n’est pas universelle.
Je n’ai pas lu le livre dont tu me parles mais j’en ai entendu parler, je le lirais certainement bientôt.
A +

Scanner

#14 Posté le par DCF__6624
Exiges de lui que tu passe un scanner (IRM), c’est bien ton droit, non ? le reste ayant échoué, il ne peut pas te le refuser. Ce sera toujours ça de gagné.
Tu peux aussi refaire certains tests (on ne sait jamais , les résultats ont peut-être été faussés) ou lui faire analyser les résultats des tests précédents.
Le coup des médicaments qui ne servent à rien suite à une erreur de diagnostic on me l’a déjà fait aussi (on m’a diagnostiqué une maladie chronique du côlon alors que je n’avais qu’une gastro-entérite, j’ai été traité plusieurs mois pour rien… c’est un peu le contraire de ce que tu vis) Malheureusement c’est très fréquent, tout le monde a plus ou moins vécu ça, les médecins sont loin d ‘être infaillibles.
Bonne chance.

Si les médecins pouvaient être à notre place...

#13 Posté le par DCF__9066

Bonjour, premièrement, i ly a quelque chose que tu as dit, Chloee, que je pense vraiment (et qui est tellement vrai dans mon cas): "lorsque tu souffres, tu sais que tu souffres" Je dirais même presque que quand tu souffres, tu presque de quoi tu souffres. Avec tous les symptômes, impressions que j'ai: c'est moi qui vit mon problème de santé. Il est avac moi depuis mars 2001. Je le connais parfaitement, par coeur. Je sais quel conditions provoque tel malaise. Même si je pouvait le décrire sur papier aux médecins, jamais ils ne pourrais avoir une idée parfaite de ce que je ressent, de l'impact de mon problème de santé sur ma vie. Leur objectif devrait donc être de connaître le plus possible mon problème de santé pour en déduire la cause. Malheureusement, ils ne le font pas. Tous ce qu'ils font est de faire des tests et me donner des médicamment par essai-erreur. Pour un médecin, parce que plusieurs tests ne montre rie, cela signifie que je n'ai rien. Mais moi je me fout de leur tests. Ils auront beau en faire des centaines, tant que ça ne règle pas mon problème, je ne suis pas plus avancé. Si ton auto a des problèmes, qu'est-ce que ça changera que le mécanicien te dise "Le moteur est Ok, les freins sont ok, donc votre auto est Ok" si l'auto n'avance pas plus quand vous appuyez sur l'accélérateur. Si tout les garagistes ne trouvent aucun problème sur votre auto, devez vous croire que vous allucinez, qu'en fait votre auto est Ok? Non! Alors vous vous metterez à faire comme moi avec les médecins: Allez de garages en garages...

En ce qui concerne les médicamments qu'on me donne, c'est à chaque fois une totale supposition. Ils m'on donné des antidépresseurs pendant 1 ans avant de se demander si j'étais en dépression. Maintenant il savent que ce n'est pas le cas mais je dois vivre avec le sevrage: j suis dépendant à leur foutu médicamment. J'ai commencé un traitement de Beta-Bloquant pour traiter un problème d'"hyperadrénergisme" (taux d'adrénaline trop élevé dans le sang). Pourtant, l'hyperadrénergisme n'était qu'une hypothèse... Mon médecin m'a dit qu'il fallait bien essayer pour voir. Que devais-je faire face à un cul-de-sac: je ne pouvait pas refuser. Je lui ai toutefois dit que je savais qu'il y avais de forte chance qu'il me donne ça pour rien il je lui ai demandé ce qu'il fera par la suite si c'étais le cas. Et il ne savait pas quoi répondre... C'est un traitement de 3 mois. J'en suis au début du 3e mois et ça n'a rien changé encore. Me donner des médicamments par essai-erreur c'est comme appliquer une solution quand on ne connait pas le problème. À la place de chercher le problème et d'appliquer la solution ensuite, ils appliquent toute les solutions possibles et espèrent tomber sur la bonne un jour... Comment des médecins qui on fait je ne sais combien d'années d'université peuvent utiliser une démarche aussi absurde? Ça ne peut être expliquer autrement que par de la négligence et un manque de sérieux.

Si un jour ils trouve mon problème, j'aurai peut-être un peu la même réaction que toi Chloee: je serai soulagée. Car mon problème n'est certainement pas aussi grave que l'était le tien: je ne suis pas à l'article de la mort. Ma vie n'est pas menacée... Je vis... Je vis mais pourquoi? Depuis 1 an 4 mois, je ne vie que pour "vivre". Je ne suis plus capable de rien faire. Ma vie n'a plus de sens: elle est interrompue. Ça les médecins s'en moquent même si on leur dis. On leur a appris à l'université de refouler leur sentiment face à leur patients. Très dommage parce que les seuls qui ne le font pas permettent, comme ton radiologiste Chloee, de réparer les erreurs.

Clandestin, ton message ne pas choqué même si je n'étais pas d'accord. Tu m'a donné des conseils qui s'appuies sur ton vécu. Mais c'est certain que y'a pas beaucoup de gens qui peuvent se mettre à ma place. En ce qui concerne les procédure judiciaires, non, ça ne marche pas comme ça au Québec: LOIN DE LÀ. Les patients n'on aucune défense et le système de santé est misérable depuis quelques années... Mais quand tu te retrouve devant un précipice, quand tu as tout essayer et que tu ne sais plus quoi faire, tu n'as pas le choix, faut que tu pense à toutes les avenues possibles, même si certaines d'entre elles semblent fictives. J'ai tellement insister auprès des médecins. Je me suis tellement faché souvent devant eux. J'ai tellement argumenté. Tout ça quand je me rendais compte que rien n'avaçait. J'ai commencé par leur dire que j'avais peur que mes études s'en ressentent. Ensuite que j'avais peur de devoir arrêter ma session d'étude, ensuite que je devais effectivement arrêter mes études, que j'avais peur de ne pas faire un super stage que j'ai trouvé, que j'avais peur de ne pas pour voir recommencer mes études quelques mois plus tard, ce qui est survenue. Je leur ai dit ensuite que mon travail de 3h/jour que j'avais peine à réaliser étant en péril. Je l'ai perdue par la suite. Je leur ai dit alors que je me dirigeait droit vers une faillite.

Du début à la fin, ils ont vue les conséquences de mon problème de santé évoluer et empirer. Ils sont rester complètement insensibles.

Qu'est ce qui peut les convaincre maintenant. Je n'en sais rien.

Demain matin je vois un médecin conseillé par ma psychologue. Je ne me fait aucune illusion...