La mémoire de ce que l'on a pris dans un repas influence la satiété, montre une étude britannique publiée dans la revue PLos One.

Jeffrey Brunstorm et ses collègues de l'Université de Bristol ont servi à 100 volontaires une grande (500 ml) ou une petite (300 ml) portion de soupe au déjeuner. Par un système de pompage et de remplissage des bols, qui passait inaperçu, la quantité de soupe était modifiée pendant le repas. Les uns ont consommé 300 ml en pensant en prendre 500 et vice versa.

Immédiatement après le repas, la sensation de satiété était proportionnelle à la quantité de soupe consommée et non celle que les volontaires avaient vu.

Mais 2 à 3 heures après ce repas, les volontaires qui avaient cru consommer une grande portion rapportaient une plus grande satiété que ceux qui pensaient avoir eu une petite portion.

Ces résultats montrent une contribution de facteurs cognitifs à la sensation de satiété, soulignent les chercheurs.

Dans la même veine, une étude américaine avait montré que chez des volontaires ayant pris un même milkshake mais dont certains étaient étiquetés comme contenant 380 calories et les autres comme contenant 620 calories, ceux qui croyaient avoir pris 620 calories ressentaient une plus grande satiété, confirmée par une diminution des niveaux de l'hormone ghréline.(Le pouvoir de l'esprit sur l'appétit)

Inversement, des études ont montré que penser avoir consommé des aliments faibles en gras peut amener à manger plus et consommer ainsi plus de calories au total. (Les aliments "faibles en gras" feraient consommer plus de calories)

Psychomédia avec source: PsychCentral
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