Jusqu'à 40% des personnes souffrant de la maladie de Parkinson développent des symptômes psychiatriques qui touchent la pensée, le comportement et le jugement. Et, selon un sondage en ligne, plusieurs d'entre elles ainsi que les personnes qui en prennent soin ne seraient pas préparées à cette éventualité.

À mesure que la maladie progresse, les personnes atteintes peuvent connaître des symptômes qui constituent ce qui a été appelé la psychose parkinsonienne.

Dans les stades plus avancés de la maladie, ces symptômes incluent des hallucinations et des délires paranoïaques. Les malades deviennent très méfiants, même envers leurs amis les plus proches et les membres de leur famille. L'apparition de ces symptômes représente un tournant majeur dans l'évolution de la maladie.

"Alors qu'il est difficile de composer avec les symptômes physiques de la maladie, les changements dans la pensée, les comportements et le jugement mettent à rude épreuve les liens entre les malades et les personnes qui en prennent soin", dit Bernard Ravina de l'Université de Rochester (New York).

Selon une enquête en ligne menée par MediciGlobal, plus d'un tiers des personnes qui prennent soin d'un malade parkinsonien ne sont pas conscientes que ces changements peuvent accompagner la maladie.

Selon Dr. Ravina, "ce sont les symptômes non-physiques de la maladie qui sont souvent les plus dévastateurs pour le malade et la personne qui en prend soin. À mesure que la santé mentale du malade se détériore, la famille doit souvent pendre la décision douloureuse de placer le malade dans un établissement de soin".

Ces symptômes sont souvent traités avec des médicaments antipsychotiques puissants même si ces médicaments ont parfois de sérieux effets secondaires, particulièrement chez les personnes âgées, incluant une détérioration supplémentaire des habiletés motrices, une somnolence excessive, une augmentation des infections, des accidents vasculaires cérébraux, et la mort soudaine chez certains patients. Il y a un grand besoin pour de meilleures options de traitement, dit Dr. Ravina.

Psychomédia avec source(s): Eurekalert.
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