Une équipe de chercheurs européens et américains, dont les travaux sont publiés dans la revue The Lancet, ont identifié 5 nouveaux gènes associés à la maladie de Parkinson et confirmé l'association de 6 autres gènes connus à la maladie.

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d'Alzheimer. Elle est caractérisée par une perte progressive des neurones dopaminergiques et une accumulation de corps de Lewy.

Les chercheurs des États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France (chercheurs de l'Inserm), Pays-Bas et Islande, membres de l'International Parkinson Disease Genomics Consortium ont analysé le génome de plus de 5000 personnes atteintes de la maladie et 12 000 personnes indemnes.

Les 11 variantes identifiées rendent compte de 60 % du risque de survenue de la maladie dans la population générale. Deux de ces variations expliquent à elles seules près de 30% du risque.

Les personnes faisant partie des 20% qui portent le plus grand nombre de variations génétiques identifiées ont 2,5 fois plus de risque de développer la maladie que celles faisant partie des 20% qui portent le plus faible nombre.

Les auteurs précisent toutefois que ces résultats ne signifient pas qu'un profilage génomique fondé sur ces derniers permettrait une prédiction du risque cliniquement utile. Ils précisent aussi que les facteurs environnementaux semblent jouer un rôle substantiel dans la maladie, un rôle sans doute plus important que le suggère l'étude dont la conception est susceptible d'amplifier l'importance des facteurs génétiques.

Ces résultats sont surtout importants pour guider l'étude des fondements biologiques de la maladie et suggérer de nouvelles approches de traitement.

Psychomédia avec sources:
Centre national français de la recherche scientifique (CNRS), Medpage Today
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