En 2005, le ministre suisse de la Santé, M. Pascal Couchepin, a exclu les médecines alternatives telles que l'homéopathie, la thérapie neurale, la phytothérapie, la médecine anthroposophique et la médecine traditionnelle chinoise de l'assurance maladie de base, estimant que leur efficacité, leur adéquation et leur économicité n'avaient pu être suffisamment prouvées.

En vue du vote de la population qui se tiendra le 17 mai, un comité interpartis pour le contre-projet "Pour la médecine complémentaire", qui regroupe 36 sénateurs et environ 100 députés, a lancé sa campagne vendredi pour que leur prise en compte soit ancrée dans la Constitution.

Le comité a plaidé en faveur de la réintroduction des médecines complémentaires dans l'assurance maladie si elles sont pratiquées par des médecins ayant suivi une formation continue reconnue par la Fédération des médecins suisses.

L'article constitutionnel, qui fera l'objet du vote, donne mandat à la Confédération et aux cantons, dans les limites de leurs compétences respectives, de prendre en compte les médecines complémentaires dans leur système de santé. L'article ne signifie pas automatiquement leur réintégration dans l'assurance de base mais la rend possible.

Pascal Couchepin a déjà indiqué devant la Chambre basse qu'il n'entendait pas réintroduire les médecines alternatives dans le catalogue des prestations de l'assurance de base obligatoire même si la population les soutient dans les urnes le 17 mai prochain.

Psychomédia avec sources:
TSR.ch
Radio Suisse Romande
Swiss Info