Les analgésiques courants tels que l'aspirine, le paracétamol ou acétaminophène (Tylénol) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène (Advil) peuvent accentuer les maux de tête, selon un avertissement du National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE) britannique émis à l'occasion de la diffusion de nouvelles directives pour le diagnostic et le traitement des maux de tête.

Selon une analyse menée par Martin Underwood de l'Université Warwick, les maux de tête peuvent être amplifiés par la prise de ces médicaments plus que 15 jours par mois ainsi que par la prise de médicaments opioïdes, de médicaments dérivés de l'ergot, de médicaments de la classe des triptans (utilisée pour le traitement de la migraine) et de combinaisons de médicaments analgésiques au moins 10 jours par mois.

Les gens, explique le chercheur, finissent qu'à se trouver dans un cercle vicieux où leurs maux de tête empirent et ils prennent alors plus d'antidouleur. La plupart des personnes prises dans ce cercle vicieux ont commencé à prendre ces médicaments pour combattre des migraines ou des maux de tête de tension quotidiens.

Les directives conseillent aux médecins de recommander à leurs patients qui ont des maux de tête liés à une grande utilisation de ces médicaments d'arrêter de les prendre immédiatement. Ce qui causera probablement un mois de maux de tête non soulagés suite auquel les symptômes devraient s'améliorer.

Cependant, si les médicaments contiennent de la codéine, arrêter abruptement peut être dangereux.

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