Une étude, publiée dans la revue Patient Education and Counseling a vérifié l'effet de 3 questions posées à des médecins sur la qualité des informations fournies par ces derniers concernant les options de traitement.

Les patients, soulignent Heather L. Shepherd de l'Université de Sydney et ses collègues (1), ont besoin d'informations sur mesure de la part de leurs médecins pour prendre des décisions informées et fournir un consentement éclairé.

Deux actrices ont été entraînées à se présenter comme étant des patientes présentant une dépression légère à modérée. Elles ont pris un rendez-vous et se sont présentées chez 36 médecins de famille (omnipraticiens). L'une d'elles devait poser 3 questions préétablies, tandis que l'autre n'avait pas reçu cette consigne précise. Les consultations étaient enregistrées afin d'être analysées.

Les trois questions étaient :

  • Quelles sont mes options ?
  • Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients ?
  • Quels sont les probabilités de ces avantages et ces inconvénients ?

Une plus grande diffusion d'informations ainsi qu'une meilleure prise en compte des préférences de la patiente et une facilitation de son implication ont été constatées avec l'utilisation de ces questions.

Ces effets sont survenus sans différence significative dans la longueur des consultations, qui ont été de 26 minutes en moyenne dans les 2 cas.

Ces questions peuvent favoriser la pratique d'une médecine fondée sur des preuves, renforcer la communication médecin-patient (facilitant ainsi la décision médicale partagée) et améliorer la sécurité et la qualité des soins, estiment les chercheurs.

(1) Alexandra Barratt, Lyndal J. Trevena, Kevin McGeechan, Karen Carey, Ronald M. Epstein, Phyllis N. Butow, Chris B. Del Mar, Vikki Entwistle, Martin H.N. Tattersall.

Psychomédia avec source : Patient Education and Counseling.
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