40% des femmes australiennes portent des bonnets DD (ou E) et plus grands, selon des chiffres fournis par différentes marques de lingerie. Dans les années 50, les bonnets B étaient les plus courants. Ce changement est principalement attribué à l'obésité. Mais certains spécialistes mettent aussi en cause les hormones artificielles (se rapprochant de l'estrogène) se trouvant dans la nourriture, les plastiques et les cosmétiques ainsi que la pilule contraceptive (estrogène).

La lingerie Myer rapporte que ses ventes de bonnets E ont augmenté de 8% en cinq ans, passant de 20% à 28%. Pour la marque Berlei, les modèles disponibles avec des bonnets DD et plus sont passés de 75% à 83% depuis 2005.
Berlei et Triumph offrent maintenant des bonnets G; Freya et Le Mystere produisent des modèles disponibles avec bonnets J. La marque Eveden Australia a lancé un modèle disponible avec bonnets K l'an dernier.

Il reste à souhaiter une plus grande adaptation de l'industrie de la mode et du vêtement en général à cette réalité.

Selon Jenny O'Dea de l'Université de Sydneys, chercheure dans le domaine de l'image corporelle, les jeunes filles et les femmes qui ont une forte poitrine ont tendance à éviter le sport, ce qui constitue un cercle vicieux.

Une chercheure britannique, Joanna Scurr, mettait en évidence dans une étude publiée l'an dernier que les soutien-gorge, même de sport, sont souvent mal adaptés pour l'exercice physique. Par ailleurs, selon certains estimés, près de 70% des femmes ne porteraient pas, au quotidien, un soutien-gorge de la bonne taille, se mettant ainsi plus à risque de douleurs aux épaules et au dos, rapportait-elle. Un soutien-gorge, rappelait-elle, doit être remplacé régulièrement afin de s'assurer d'un bon support.

Psychomédia avec sources: 7 sur 7, news.com.au