Des facteurs génétiques et environnementaux (les expériences vécues) affectent le risque de développer un stress post-traumatique selon une récente recherche américaine publiée dans le Journal of the American Medical Association.

Cette recherche montre qu'une variation génétique particulière rend les gens plus susceptibles de développer un état de stress post-traumatique
après des expériences traumatisantes mais seulement s'ils ont aussi vécu l'abus dans l'enfance.

Le stress post-traumatique est un trouble anxieux qui se développe suite à un ou des événements menaçant la vie ou l'intégrité physique tels que la guerre ou les désastres naturels.

Kerry Ressler de l'Université Emory et son équipe ont examiné les effets d'un gène (appelé FKBP5) qui est impliqué dans la façon dont l'organisme répond au stress auprès d'une population de 900 adultes vivant dans des communautés urbaines défavorisées (susceptibles d'avoir vécu des expériences violentes pouvant provoquer l'état de stress post-traumatique).

Les variations du gène FKBP5 seules ne prédisaient pas le stress posttraumatique. Les expériences d'abus dans l'enfance non plus. Mais lorsque ces deux facteurs étaient pris en considération ensemble, ils augmentaient le risque de stress post-traumatique.

Ces résultats suivent ceux d'autres recherches qui ont montré comment des variations génétiques interagissent avec des facteurs de l'environnement pour affecter le comportement ou la santé mentale.

Par exemple, les chercheurs Avshalom Caspi et Terrie Moffitt ont montré qu'une variation d'un gène, le MAOA, prédisposait au comportement antisocial s'il était accompagné d'abus dans l'enfance.

PsychoMédia avec source:
Timesonline

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