Le gouvernement du Québec a annoncé, le 3 décembre, un investissement récurrent de 35 millions $ pour un programme public de psychothérapie.

À la suite d’un diagnostic, par exemple de troubles anxieux ou de dépression, les services de psychologues, de travailleurs sociaux et d'infirmières, offerts en Groupe de médecine familiale (GMF) et dans des cabinets privés, seront remboursés par l'assurance maladie (RAMQ).

Le programme, mentionne le communiqué du cabinet du ministre de la Santé, s’inspire de celui en place en Grande-Bretagne depuis une dizaine d’années.

La prochaine année sera consacrée au démarrage, avec la formation et l'inscription des professionnels. Le programme devrait être accessible au public à la fin 2018.

Selon les estimations du gouvernement, les services toucheraient environ 3 % de la population annuellement et représenteraient, à terme, plus de 600 000 rendez-vous.

Christine Grou, présidente de l’Ordre des psychologues du Québec (OPQ), précise : « Il faut comprendre que les psychologues et les professionnels sont déjà formés à la psychothérapie, et que donc, on parle d’une formation inhérente au modèle que l’on veut implanter ».

En 2012, rappelle le communiqué de l'Ordre, le Commissaire à la santé et au bien-être recommandait d’offrir un accès équitable aux services de psychothérapie. En 2015, l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a publié un avis « confirmant l’efficacité de la psychothérapie, la durabilité de ses bienfaits, en plus des économies substantielles qu’elle permet de réaliser pour l’ensemble de la société ».

Dépression : thérapies cognitivo-comportementale et humaniste comparées dans le programme public en Angleterre

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Psychomédia avec sources : Cabinet Ministre de la Santé, OPQ, La Presse canadienne (Le Devoir).
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