« Monsieur Je-sais-tout », une comédie dramatique écrite et réalisée par Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie, porte un regard positif sur l'autisme.

Le film, adapté du roman « La surface de réparation » (Flammarion, 2015) d'Alain Gillot, est sorti dans les salles de France le 9 mai. L'accueil est enthousiaste.

Léo (Baissette de Malglaive), atteint d'un syndrome d'Asperger, une forme d'autisme sans déficience intellectuelle, débarque dans la vie de Vincent Barteau (Arnaud Ducret), son oncle entraîneur de football.

Ce dernier, « célibataire, centré sur lui-même et surtout incapable de s’engager dans la vie », « se retrouve du jour au lendemain en charge de Léonard », imbattable joueur d’échecs.

« Que faire de ce fardeau inattendu ? Vincent décide de l’emmener aux entraînements et s’agace des vérités que lui assène Léo en matière de stratégie. Car sur ce plan, l’adolescent a toujours un coup d’avance », résume Le Parisien.

« Entre eux, les relations sont parfois houleuses, explosives. Pourtant, ces deux êtres repliés sur eux-mêmes vont apprendre à s’apprivoiser, à s’enrichir mutuellement. Dans l’équipe de foot entraînée par son oncle, Léonard trouve peu à peu sa place. Et après de multiples circonvolutions, Vincent accepte d’ouvrir son cœur, de s’engager », résume La Croix.

« Monsieur Je-Sais-Tout illustre à la fois les difficultés auxquelles font face les personnes autistes pour s'intégrer et la richesse que l'être humain peut tirer de la différence. Il pointe aussi un problème majeur en France, celui du diagnostic », a souligné, en entretien avec Doctissimo, Marion Leboyer, psychiatre, responsable du pôle de psychiatrie des hôpitaux Universitaires Henri Mondor et directrice de la fondation FondaMental.

Pour Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme : « Monsieur Je-Sais-Tout est un film à la fois touchant et qui donne beaucoup d’espoir. Ce film ne tombe ni dans les clichés habituels sur l’autisme ni sur une gravité inutile. Il révèle au contraire la beauté et la richesse qui existent dans la relation entre nous et ces enfants dits “différents”. Au fil du film, le handicap s’efface pour laisser place simplement à cette belle aventure humaine. Le ton d’Arnaud Ducret est juste, drôle et émouvant. »

François Prévôt-Leygonie, coréalisateur, est lui-même père d’un adolescent « différent » atteint du syndrome d’Asperger.

Tourné à La Rochelle et dans ses environs, Monsieur je-sais-tout « est une œuvre lumineuse », « baignée dans la lumière de l'Atlantique », souligne aussi La Croix.

Pour plus d'informations sur le syndrome d'Asperger, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Parisien, La Croix, Doctissimo.
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