Le Journal international de médecine (JIM) a publié, le 18 janvier, une tribune de Sophie Robert et du collectif de professionnel de santé Justice sans psychanalyse.

« Réalisatrice ayant dans “Le Mur” mis en évidence les dérives de la psychanalyse dans la prise en charge de l’autisme, Sophie Robert a été récemment à l’origine d’une tribune soutenue par plus d’une soixantaine de psychiatres et de psychologues demandant que les experts se réclamant de la psychanalyse ne puissent plus intervenir dans les affaires judiciaires », rappelle le JIM.

« La prise en charge de l’autisme a ainsi longtemps été marquée par des présupposés qui faisaient du lien “mère-enfant” la principale cause de la pathologie et de son évolution, culpabilisant les mères et limitant pour les enfants l’espoir d’une amélioration », rappelle le journal en préambule à la tribune.

« La psychanalyse est encore aujourd’hui très présente au sein de la psychiatrie française, en particulier en pédopsychiatrique ».

Sophie Robert et le collectif présentent deux vidéos et un document dans lesquels des psychanalystes qui occupent (ou ont occupé) des postes de responsables dans des services de psychiatrie, exposent des approches aberrantes de traitement qui représentent une « honte pour la psychiatrie ».

Rejetant la classification du DSM et caricaturant les autres approches telles que les traitements psychothérapeutiques cognitifs et comportementaux, les psychanalystes persistent dans des approches introduites par Freud dont il est notamment « attesté de longue date par les historiens que ses présentations de cas ont été totalement frauduleuses ».

Devant les tribunaux, des psychanalystes « produisent des expertises au jargon psychanalytique incompréhensible et ridicule », peut-on lire.

Les auteurs fustigent notamment l'abus, par les psychanalystes français, de la notion de syndrome de Münchausen par procuration et celle de syndrome d’aliénation parentale qui n'est pas reconnu par la communauté psychiatrique internationale.

Tribune publiée dans le Journal international de médecine (JIM) : Psychiatrie et psychanalyse : Darwinisme et créationnisme sont-ils compatibles ?

À ce jour, 1087 professionnels de Santé et 18 professionnels de justice ont signé la pétition intitulée « La psychanalyse ou l'exercice illégal de la médecine », mise en ligne en octobre 2019, qui appelle à exclure les psychanalystes des hôpitaux.

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