Les rêves du début et de la fin de nuit sont très différents, montre une étude publiée en février 2021 dans la revue Consciousness and Cognition.

« Les contributions de certains stades du sommeil aux processus cognitifs sont de mieux en mieux comprises. »

Les stades du sommeil non paradoxal (stades du sommeil léger et profond) sont particulièrement impliqués dans la consolidation de la mémoire épisodique (mémoire des évènements vécus personnellement), tandis que celui du sommeil paradoxal consolide et régule préférentiellement les informations émotionnelles, et donne lieu à la créativité et à la perspicacité (« insight »).

Le contenu des rêves reflète ces processus : les rêves du sommeil non paradoxal sont plus susceptibles d'évoquer des souvenirs épisodiques, tandis que ceux du sommeil paradoxal sont plus émotionnels et bizarres.

Mais les différences entre le début et la fin de la nuit, par opposition aux différences entre les stades du sommeil, sont moins bien comprises.

Josie E. Malinowski et Caroline L Horton, respectivement des universités de East London et Bishop Grosseteste (Royaume-Uni), ont mené une étude avec 68 participants qui étaient réveillés au début et à la fin de la nuit et enregistraient leurs rêves au réveil. Ils notaient aussi leurs activités quotidiennes.

Les rêves du début de la nuit étaient plus clairement en continuité avec la vie éveillée que ceux de la fin de nuit. Les rêves plus tardifs dans la nuit étaient plus importants sur le plan émotionnel, plus variés dans leur orientation temporelle et plus associatifs que les rêves précoces.

Ces différences peuvent sous-tendre le contenu mental qui accompagne les processus du sommeil comme la consolidation de la mémoire, le traitement des émotions et la créativité, concluent les chercheurs.

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Psychomédia avec source : Consciousness and Cognition.
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