Le 6 juin se tiendra en France la 16e Journée nationale du qi gong (prononcer « tchi kong »), discipline chinoise millénaire, à l'initiative de la Fédération de qi gong et arts énergétiques (Feqgae).

Développé en France à partir des années 1990, le qi gong (Qi est l'énergie et le souffle, Gong est le travail) est un peu à la Chine ce que le yoga est à l'Inde, résume Le Monde.

« Ni danse ni art martial, il s'agit d'une gymnastique traditionnelle de santé chinoise, fondée sur la connaissance et la maîtrise de l' » énergie vitale » et associant mouvements lents, exercices de respiration, de concentration et auto-massages. »

« On estime à 40 000 le nombre de pratiquants du qi gong en France - on en compte quelque 200 000 pour le tai-chi-chuan, un art martial chinois dit “interne”, qui travaille aussi sur l'énergie à partir d'enchaînements de mouvements », précise le quotidien.

« Un des grands principes est que les maladies se produisent à cause du blocage de l'énergie qui circule dans le corps selon des canaux spécifiques appelés méridiens », explique Ke Wen (photo), directrice pédagogique au centre de culture chinoise, Les Temps du corps, à Paris. La pratique du qi gong et du tai-chi-chuan libérerait ces canaux.

En France, prétendre soigner des maladies par le qi gong relèverait de l'exercice illégal de la médecine. « Il se pratique avant tout pour améliorer le bien-être physique et émotionnel. »

Dimanche le 6 juin, des démonstrations, conférences et ateliers de pratique dans neuf villes de France (Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille, Lodève, Montauban, Nantes, Lille, Tours). À Paris l'événement se tiendra à la Grande Pagode du Bois de Vincennes (Paris 12e).

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Parisien.