Une équipe de chercheurs des universités de Californie (Los Angeles) et de Southern California suit un groupe de 20 personnes atteintes de schizophrénie et du trouble schizo-affectif (un trouble psychotique proche de la schizophrénie (1)) qui mènent une vie active tout en composant avec leur maladie.

Selon le chercheur en psychiatrie Stephen R. Marder, faisant partie de l'équipe de recherche, les conseils donnés par les psychiatres aux personnes atteintes de la maladie constituent souvent une mauvaise information et il y a beaucoup à apprendre des personnes qui réussissent à gérer leur maladie en menant une vie active.

La journaliste Benedict Carey, du New York Times, rapporte le témoignage de Keris Myrick, participante à cette étude, atteinte d'un trouble schizo-affectif et d'un trouble obsessionnel-compulsif (toc), qui raconte comment elle réussit à gérer sa maladie tout en assumant le travail de directrice d'une organisation sans but lucratif. Font notamment partie de son traitement, une combinaison de médicaments et des soutiens personnels incluant un chien intuitif, un weekend occasionnel dans un hôtel de luxe et une forte alliance avec un psychiatre.

Lire l'article du New York Times: Executive With Schizoaffective Disorder Uses Job to Cope.

Voyez également, sous la plume de Benedict Carey (New York Times , en anglais): Marsha Linehan, célèbre psychothérapeute, raconte son propre combat contre le trouble de la personnalité limite (borderline).

(1) Dans le trouble schizo-affectif, un épisode de trouble de l'humeur (dépression ou épisode de manie du trouble bipolaire) et les symptômes de la phase active de la schizophrénie surviennent simultanément et sont précédés ou suivis pendant au moins 2 semaines par des idées délirantes ou des hallucinations sans symptômes de l'humeur prononcés.

Photo : Keris Myrick

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