Chez les femmes, mais pas chez les hommes, des variations dans les symptômes de dépression sont observées avec les saisons, selon une étude publiée dans le Journal of Affective Disorders.

Daniel Smit, professeur de psychiatrie à l'Université de Glascow et ses collègues, ont analysé des données concernant 150 000 participants de la cohorte UK Biobank.

Ils ont évalué les variations saisonnières dans la sévérité des symptômes dépressifs dans leur ensemble, ainsi que des symptômes individuels d'humeur dépressive, d'anhédonie (incapacité de profiter des activités habituellement agréables), de tension et de fatigue.

La baisse d'humeur, la fatigue et l'anhédonie atteignaient un sommet durant les mois d'hiver chez les femmes.

L'allongement des journées était associé à une diminution de l'humeur dépressive et de l'anhédonie, mais à une augmentation de la fatigue.

Ces variations observées étaient indépendantes des facteurs sociaux et du mode de vie, comme le tabagisme, la consommation d'alcool et l'activité physique.

Ces résultats suggèrent qu'un mécanisme biologique spécifique aux femmes pourrait être en cause, note le chercheur.

Le trouble affectif saisonnier, ou dépression saisonnière, touche jusqu'à 3 % de la population générale, note le communiqué de l'université. Il est fréquent que les personnes ayant des antécédents de dépression majeure aient plus de symptômes durant l'hiver. Les nouvelles ordonnances d'antidépresseurs augmentent également pendant l'hiver.

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Psychomédia avec sources : University of Glascow, Journal of Affective Disorders.
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