Une recherche de l'Université d'Aberdeen (Grande-Bretagne) confirme que les pesticides augmentent le risque de développer la maladie de Parkinson. Les gens qui sont exposés à un faible niveau de pesticides ont un risque 13% plus élevé alors que ceux qui sont exposés à des niveaux élevés ont un risque 41% plus élevé.

Avoir été mis "knocked out" à la boxe

ou avoir eu un accident ayant causé l'inconscience augmente autant les chances de développer le Parkinson. Ceux qui ont subi un seul "knockout" ont un risque 35% plus élevé et ceux qui en ont eu plusieurs ont un risque qui est plus que doublé.

Avoir une histoire familiale de Parkinson est le principal facteur de risque.

Les chercheurs ont comparé l'expérience au cours de leur vie d'environ 1.000 personnes souffrant de la maladie avec celle d'environ 2.000 personnes non touchées par la maladie en Écosse, Italie, Suède, Roumanie et Malte.

L'association du Parkinson et des pesticides avait déjà été démontrée, notamment par une recherche américaine auprès de 147.000 personnes en 2006.

La Commission Européenne affirmait l'an passé que l'exposition à long terme aux pesticides conduit à de sérieux désordres du système immunitaire, à des troubles sexuels et des cancers.

En Grande-Bretagne, 1 personne sur 500 développe la maladie. Il s'agit d'une maladie neurologique lentement progressive caractérisée par un tremblement, une rigidité, une bradykinésie et une instabilité posturale. Une démence survient chez 20% à 60% des gens atteints de la maladie et est plus fréquente chez ceux qui sont plus âgés ou ceux dont la maladie est plus grave ou plus avancée.

Source: Occupational and Environmental Medicine (Times Online, BBC News)

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