Deux études publiées cette semaine suggèrent l'existence d'un lien entre certains gènes et le syndrome des jambes sans repos (« impatiences dans les jambes »).

Les études, publiées dans le « New England Journal of Medicine » et dans « Nature Genetics », identifient trois variations génétiques fréquentes liées à ce syndrome.

Ces résultats pourraient éventuellement conduire à de nouveaux traitements selon les chercheurs.

D'autres gènes et des facteurs environnementaux peuvent aussi affecter ce syndrome dans lequel les gens sentent un besoin irrésistible de bouger les jambes, particulièrement le soir et la nuit.

Les critères diagnostiques sont les suivants:

- un besoin intense et irrésistible de bouger les jambes, associé à des sensations désagréables;
- l'amélioration partielle ou totale, mais passagère, par le mouvement;
- la survenue ou aggravation au repos ou en période d'inactivité (ex. position assise prolongée comme lors d'un spectacle ou d'une réunion);
- la survenue ou aggravation des symptômes dans la soirée ou la nuit.

Bien que touchant 6% à 15% des gens, ce syndrome est souvent non reconnu et non diagnostiqué. Il touche deux fois plus souvent les femmes et est plus fréquent après 50 ans.

Étant donnée l'amélioration apportée par les médicaments qui interviennent sur la dopamine, on croit que des anomalies concernant la dopamine sont impliquées dans les mécanismes sous-tendant le syndrome.

Des recherches montrent une réduction en fer dans le système nerveux central chez les personnes souffrant du syndrome et une amélioration apportée par des compléments de fer. Parce que le fer intervient dans la synthèse de la dopamine, ces deux facteurs peuvent être reliés.

PsychoMédia avec source: Medpagetoday