L'organisme s'ajusterait plus difficilement au passage à l'heure avancée d'été alors que l'heure normale d'hiver conviendrait mieux à l'horloge biologique, selon une étude publiée en 2007 dans la revue Current Biology.

L'horaire de sommeil et le pic des niveaux d'activité s'ajustent plus facilement au retour à l'heure normale en automne qu'au passage à l'heure avancée au printemps, spécialement chez les personnes qui aiment se coucher et se lever tard.
Chez les personnes étant du chronotype tardif, l'horloge biologique demeure à l'heure normale, celle de l'hiver, alors qu'elles ont à ajuster leur horaire social à l'heure avancée tout l'été.

"Les changements d'heures du printemps et de l'automne, se traduisent par un retour en arrière de 10 semaines dans la progression annuelle du cycle d'éveil/sommeil, 4 au printemps et 6 à l'automne", indiquaient les auteurs.

Ces changements perturbent les rythmes biologiques. Par exemple, la mélatonine, hormone importante pour la régulation du rythme éveil/sommeil, est sécrétée pendant l'obscurité. Il faut deux heures de lumière atténuée pour que la mélatonine atteigne le niveau nécessaire au déclenchement du sommeil.

Une étude suédoise publiée en 2008 dans le New England Journal of Medicine montrait qu'il y a plus de crises cardiaques dans les trois jours de travail qui suivent le passage à l'heure d'été alors qu'il y en a 5% de moins lors du passage à l'heure d'hiver.

Le nombre d'accidents de la route atteint un pic le lundi qui suit le passage à l'heure d'été, selon une étude publiée dans la revue Sleep Medicine en 2001. Une étude suédoise publiée en 2001 dans la revue Accident Analysis & Prevention montrait une augmentation de 11%. Psychomédia avec source: Los Angeles Times.
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