Une alimentation riche en calcium ou la prise de compléments de calcium était liée à un risque moins élevé de mortalité chez les femmes mais pas chez les hommes, dans une étude québécoise publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.

Des études précédentes ont établi un lien entre les compléments de calcium et le risque de cardiopathie. Une étude publiée dans la revue Heart en mai 2012, notamment, montrait que ces compléments étaient liés à un risque cardiaque accru, ce qui n'était pas le cas du calcium provenant de l'alimentation.

Une méta-analyse (combinant les résultats de plusieurs études) publiée en 2010 constatait aussi un lien entre compléments de calcium et risque cardiaque.

Lisa Langsetmo et David Goltzman de l’Université McGill et leurs collègues de diverses universités ont analysé les données de l’Étude canadienne multicentrique sur l’ostéoporose afin de déterminer si l’apport en calcium et en vitamine D est lié au risque global de mortalité. Dans le cadre de cette étude, menée de 1995 à 2007, 9 033 participants vivant dans 9 villes canadiennes étaient suivis. Au cours de cette période, 1 160 d'entre eux sont décédés.

Le risque de mortalité était moins élevé chez les femmes qui prenaient des suppléments de calcium, mais aucun avantage n’a été constaté chez les hommes. L’étude n’a pas montré d’incidence de la vitamine D sur la mortalité.

Les mêmes avantages étaient observés, que le calcium provienne des produits laitiers, d’autres aliments ou de suppléments chez les femmes qui prenaient des doses pouvant aller jusqu’à 1 000 mg par jour.

L'étude a reçu l’appui financier des Instituts de recherche en santé du Canada et de « partenaires de l’industrie ».

Psychomédia avec source : Université McGill.
Tous droits réservés.