La mention « meilleur avant » sur les étiquettes des aliments crée une confusion et est une cause majeure de gaspillage, selon un rapport du Conseil national zéro déchet, un organisme canadien.

Les consommateurs croient que l’aliment représente un risque pour la santé une fois que la date est échue, explique Denise Philippe, coauteure du rapport. Ce qui n’est pas le cas.

Par exemple, le yogourt est bon longtemps après que date est dépassée. (Les yaourts sont encore bons longtemps après la date de péremption)

Une récente étude montre que les Canadiens sont parmi les plus grands gaspilleurs de nourriture dans le monde. Chaque citoyen jetterait près de 400 kilogrammes de nourriture par année.

À l’exception de rares produits comme les œufs, la date « meilleur avant » réfère à un niveau de qualité du produit et non pas à un enjeu de sécurité.

Une croustille peut probablement être légèrement plus croquante si on la mange avant la date et légèrement moins croquante après.

Bien des produits alimentaires affichent une date, alors qu’ils n’en ont pas besoin.

Conseil national zéro déchet propose que le Canada uniformise sa terminologie en utilisant des expressions comme « consommer avant », « congeler avant » ou « a meilleur goût avant » afin d'indiquer si la date représente un enjeu de santé ou de qualité.

Le gouvernement fédéral s’est engagé à réduire le gaspillage alimentaire de moitié d’ici 2030. Il prépare la rédaction d’une politique nationale de l’alimentation qui devrait s’attaquer au gaspillage.

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Psychomédia avec source : La Presse canadienne (Radio-Canada).
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