Québec étend la couverture de disponibilité du traitement préventif par antibiotique (antibioprophylaxie) de la maladie de Lyme qui est transmise par la morsure d'une tique.

Le nombre de cas rapportés en 2017, indique Radio-Canada, a presque doublé au Québec par rapport à l'année précédente, pour s'établir à 329 cas, selon l’Institut national de santé publique (INSQ).

C'est en Montérégie et en Estrie que le risque de contracter la maladie était le plus important.

Les CLSC des Maskoutains et Châteauguay-Mercier, en Montérégie, ainsi que Pontiac, en Outaouais, qui desservent une quarantaine de municipalités, s'ajoutent aux établissements qui pouvaient déjà offrir le traitement préventif.

« L’antibioprophylaxie n’est généralement pas indiquée après une piqûre de tique survenue au Québec », indique le site du ministère de la Santé.

« Toutefois, un groupe d’experts mandaté par l’INSPQ est d’avis que la prophylaxie postexposition (PPE) à base de doxycycline peut être offerte à une personne qui a été piquée par une tique dans certains secteurs des régions de l’Estrie, de la Montérégie et de l'Outaouais, lorsque l'ensemble des critères suivants sont réunis :

  • Le délai entre le retrait d'une tique et le début de la PPE ne dépasse pas 72 heures.

  • La tique est restée accrochée à la peau pendant 24 heures ou plus.

  • Il n'y a pas de contre-indication à la doxycycline.

  • La personne a été piquée dans l’une des zones géographiques identifiées. »

Sur le site du ministère de la Santé : Liste des secteurs géographiques où le traitement préventif peut être recommandé. Cette liste inclut des municipalités des régions de l'Estrie, de la Montérégie et de l'Outaouais.

Pour plus d'informations sur la maladie de Lyme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de la Santé, Radio-Canada.
Tous droits réservés.