La chirurgie bariatrique est insuffisamment encadrée et suivie, selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) rendu public le 5 septembre.

Le nombre de chirurgies a triplé en dix ans, pour atteindre environ 60 000 en 2016. Ce développement, estime l'IGAS, pose de sérieuses questions :

  • Les indications ne sont pas toujours respectées : selon les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), la chirurgie bariatrique, indiquée en deuxième intention, est indiquée pour les personnes dont l’indice de masse corporelle (IMC) dépasse 40, ou 35 (CALCUL rapide de votre IMC) en présence de maladies telles que diabète de type 2, maladies cardio-vasculaires, articulaires… Mais ces recommandations ne sont pas toujours respectées.

  • Il existe aussides lacunes dans la préparation des personnes et dans le suivi post-opératoire (la moitié des personnes opérées ne seraient pas suivies ou insuffisamment).

Présentation simplifiée des techniques de chirurgie de l’obésité (HAS, reprise par l'IGAS.

« Cette intervention qui se caractérise le plus souvent par une résection d’une partie de l’estomac, voire de l’intestin, comporte des risques liés à l’acte opératoire (complications de la chirurgie) et à ses conséquences sur le psychisme et la fonction digestive (carences nutritionnelles) des personnes opérées. » (Chirurgie de l'obésité : troubles digestifs et intolérances alimentaires deux ans après.)

« De surcroit, on ne connaît pas à ce jour les effets à long et à très long terme des modifications anatomiques qui en résultent. Elle demande donc un suivi à vie. »

L'IGAS formule une trentaine de recommandations visant à mieux encadrer, contrôler et surveiller cette chirurgie.

Pour plus d'informations sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : IGAS.
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