Comme chaque année en janvier, la revue Prescrire rassemble, dans son bilan thérapeutique de l’année, « diverses situations où penser à une cause médicamenteuse face à un trouble peut rendre service aux patients ».

Elle mentionne les exemples suivants :

  • la métopimazine (Vogalene, Vogalib) expose à des troubles cardiaques ;

  • des psoriasis ont été imputés aux sartans (une classe de médicaments contre l'hypertension) ;

  • la loratadine (Clarityne ou autre) et la desloratadine (Aerius ou autre) exposent à des prises de poids ;

  • certains médicaments exposent à des gynécomasties (augmentation du volume des seins chez l’homme), notamment :

    • les médicaments de l’hypertrophie et du cancer de la prostate,
    • les neuroleptiques,
    • certains diurétiques,
    • le kétoconazole (Kétoconazole HRA).
  • Des médicaments causent des écoulements de lait :

    • neuroleptiques, y compris ceux utilisés comme antiémétiques (dompéridone (Motilium ou autre), métoclopramide (Primperan ou autre), métopimazine (Vogalene, Vogalib)),
    • des antidépresseurs,
    • des antiandrogènes,
    • méthadone (Méthadone AP-HP),
    • mélatonine (Circadin),
    • carbamazépine (Tegretol ou autre).
  • Des médicaments sont parfois en cause dans la survenue de lithiases vésiculaires (calculs dans la vésicule biliaire), notamment :

    • anti-infectieux, dont la ceftriaxone (Rocephine ou autre) et le voriconazole (Vfend ou autre),
    • estrogènes,
    • hypocholestérolémiants (fibrates, ézétimibe (Ezetrol ou autre)),
    • le dipyridamole (Persantine ou autre, un antiagrégant plaquettaire).
  • Les médicaments qui causent ou aggravent des syndromes des jambes sans repos sont surtout :

    • des antidépresseurs,
    • des neuroleptiques,
    • des antihistaminiques H1,
    • la trimétazidine (Vastarel ou autre),
    • la lévodopa,
    • le tramadol (Topalgic ou autre),
    • le baclofène (Lioresal ou autre).

    Le syndrome des jambes sans repos est parfois causé par des médicaments (Prescrire)

  • Des ostéonécroses de la hanche, du fémur ou de l’humérus ont été imputées à un diphosphonate, l’acide zolédronique (Zometa, Aclasta ou autre).

Pour plus d'informations sur les effets des médicaments, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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