Selon l'Association des sociétés françaises d'autoroutes (Asfa) la somnolence au volant est devenue la première cause d'accident sur les autoroutes (1 sur 3), avant l'alcool (1 sur 6) et la vitesse (1 sur 10).

A l'occasion de la Journée nationale du sommeil, se déroulant mercredi le 18 mars, une opération de sensibilisation à la somnolence au volant est organisée par les sociétés d'autoroutes, l'Institut national du sommeil et de la vigilance et le Centre du sommeil et de la vigilance à l'Hôtel-Dieu de Paris.

Au volant, il est important de tenir compte des premiers signes qui alertent: bâillements, inconfort, besoin incessant de changer de position, etc. Dès ces premiers signes, et même s’il reste que peu de kilomètres à parcourir, il est prudent de s'arrêter rapidement. Dans tout les cas une pause toutes les deux heures est prudente.

Si une pause sommeil s’impose, il est recommandé de s’arrêter dans un endroit sûr et calme, étendre le siège, ne pas chercher à dormir à tout prix, se relaxer et ne pas dormir plus de 15 minutes car il est difficile de sortir d’un sommeil plus long.

Certains médicaments présentent des risques pour la conduite. Ils sont indiqués par un pictogramme (triangle rouge) sur leur étiquette. La prise d'un médicament susceptible d'altérer l'aptitude à la conduite est associée à environ 10% des accidents de la route; les hypnotiques ( somnifères) ou les tranquillisants ( anxiolytiques) sont les plus fréquemment mis en cause, indiquait l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) dans une mise en garde en 2006.

Psychomédia avec sources: autoroutes.fr, pausez-vous.fr.
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