Une nouvelle réglementation sur l'étiquetage des allergènes, qui vise à fournir des informations plus claires pour les personnes allergiques ou intolérantes (ayant une sensibilité qui n'entraîne pas de réaction immunitaire), est entrée en vigueur samedi le 4 août.

Les nouvelles règles s'appliquent à la liste des allergènes dits prioritaires les plus susceptibles de causer de graves réactions allergiques.

Jusqu'à maintenant, un allergène prioritaire utilisé pour composer un ingrédient, comme une épice ou une saveur, n'avait pas à être déclaré sur l'étiquette. Dorénavant, cette dernière devra informer que de tels allergènes sont utilisés, soit dans la liste d'ingrédients, soit dans la mention "Contient".

Les industriels devront aussi utiliser des noms généralement connus, comme "blé" ou "lait" pour nommer ces allergènes.

Les 9 allergènes prioritaires sont les aliments suivants :

  • Arachides
  • Noix (amandes, noix du Brésil, noix de cajou, noisettes, noix macadamia, pacanes, pignons, pistaches, noix de Grenoble)
  • Lait
  • Œufs
  • Fruits de mer (poissons, crustacés, mollusques)
  • Soya
  • Blé
  • Graines de sésame
  • Moutarde
  • Sulfite (un additif alimentaire, le risque de souffrir d'une intolérance et d'autres formes de réactions aux sulfites est plus élevé chez les asthmatiques, indique Santé Canada)

La définition des aliments sans gluten a été modifiée de telle sorte que les personnes atteintes de la maladie auront accès à une plus grande diversité d'aliments. Les changements tiennent compte des dernières données scientifiques qui montrent que les personnes atteintes de la maladie ne réagissent qu'à la fraction protéique dérivée de certaines céréales comme le blé ou l'orge. Elles peuvent ainsi tolérer de petites quantités de protéines de gluten sans avoir de réaction négative.

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