À Toronto, depuis la dégringolade du TSX et l'augmentation des mises à pied dans la région, un nombre croissant de personnes font appel aux lignes téléphoniques des centres de détresse.

La directrice de ces centres, Karen Letofski, note une augmentation de 22 % du nombre d'appels relativement à des questions d'emploi et de finances de septembre à novembre par rapport à la même période l'an dernier. Le pire est probablement encore à venir ajoute-t-elle.

La psychiatre, Eilenna Denisoff, du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto conseille, afin de prévenir la dépression, de réduire les dépenses et de rechercher des appuis sociaux ou de l'aide professionnelle au besoin. Elle conseille d'éviter les sources d'anxiété, comme la vérification répétitive des investissements.

Rappelons, qu'en état d' anxiété, la pensée devient moins objective, les choses sont vues au pire, ce qui amplifie l'anxiété en retour (les choses sont alors vues sous un jour pire encore...). Difficile de voir les choses objectivement quand l'anxiété est grande. Il vaut mieux penser d'abord à relaxer et se reposer. Les choses sont vues plus objectivement lorsque plus détendu et reposé.

Psychomédia avec source:
Radio-Canada