Une étude, publiée en mars dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), a comparé l'efficacité de compléments alimentaires à un placebo pour la prévention de la dépression.

Ed Watkins de l'Université d'Exeter (Angleterre) et ses collègues ont mené cette étude avec plus de 1 000 personnes en surpoids ou obèses ayant été identifiées comme étant à risque élevé de dépression et qui ont été suivies pendant un an.

La moitié a reçu quotidiennement des compléments nutritionnels et l'autre, un placebo.

La moitié a également reçu une thérapie psychologique et comportementale conçue pour aider à modifier leurs comportements et leurs habitudes alimentaires. La thérapie incluait des stratégies pour faire face à l'humeur dépressive, réduire les grignotages et améliorer l'adhérence à une alimentation saine de style méditerranéen.

Les suppléments, qui contenaient de l'acide folique (vitamine B9), de la vitamine D, des huiles de poisson oméga-3, du zinc et du sélénium, n'ont pas été plus efficaces que le placebo pour prévenir la dépression.

Bien que la thérapie comportementale visant à améliorer l'alimentation n'ait pas réussi à prévenir la dépression dans l'ensemble, les données indiquent qu'elle a permis de prévenir les épisodes dépressifs chez les participants qui ont assisté au nombre recommandé de séances.

Ce qui suggère qu'elle ne fonctionnerait que si les participants reçoivent une « dose » suffisante de thérapie et sont capables de modifier suffisamment leur alimentation. Des études supplémentaires sont nécessaires pour le vérifier.

Cet essai démontre de façon convaincante que les compléments nutritionnels n'aident pas à prévenir la dépression, concluent les chercheurs.

Pour plus d'informations sur la dépression, sur l'alimentation et la dépression et la psychothérapie pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : University of Exeter.
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