Vous reconnaissez-vous ?

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Si je peux t'aider...

#44 Posté le par DCF__0139

Bonjour Le Glaude,

Alors tout d'abord, si je peux t'aider, voici une tentative d'explication du'Audit financier.
Le plus simple est de remplacer Audit par contrôle.
Je vais prendre l'exemple des fonds de placement. Dans un soucis de protection des investisseurs, les fonds sont obligés de contacter une compagnie d'audit afin de faire vérifier leurs comptes annuels ainsi que les valeurs nettes d'inventaires qui ont été annoncées aux investisseurs. Les auditeurs ont pour mission de vérifier les infos données par le fonds. C'est la loi qui oblige les société à se faire auditer (elles ne le font pas de gaieté de coeur, et les auditeurs sont souvent perçus comme les ennemis numéro 1 :o)
Il peut y avoir des audit dans l'informatique, pour donner la certification à certaines normes.

Pour le fait de vivre différemment, de trouver la manière la mieux adaptée pour chacun, je pense que souvent la peur de se lancer, ainsi que le fait de se mettre un petit peu "hors norme" fait peur.

Je suis contente car hier j'ai eu mon premier fou-rires depuis bien 9 mois. Cela fait un bien fou. J'ai passé un excellent we, mais je sais pourquoi : j'étais pratiquement entourée tout le we. Je ne me suis pas laissée assister, non, mais j'étais entourée.


A très bientôt,

Didine.

P.S. : je pense beaucoup à l'individualisme en ce moment, et j'essaye d'être moi, en essayant de me retenir lorsque j'adapte mes attitudes trop en fonction des autres, c'est à dire en voulant plaire à tout le monde au détriment de ce que je pense. Voilà. J'ai commencé à reprendre goût à la vie, et j'essaye d'en profiter. Cependant le côté professionnel et sentimental reste très flou/ sombre/ avec de nombreuses interrogations.

juste, justice, jugement ...

#43 Posté le par DCF__0535

Bonjour Didine,

Je n’ai aucune prétention de vouloir t’aider, car dans ce domaine tu es seule à pouvoir t’aider, et dans la réflexion que tu dois mener pour trouver un remède aux maux dont tu souffres, tu ne peux être assisté que par un professionnel.

Disons que nous échangeons sur nos vécus et qu’aux travers de ces derniers, il peut surgir des idées ou des expressions qui peuvent soulager nos affects.

Si je pensais que tu es insensible, je porterai un jugement sur toi, donc loin de moi d’avoir une telle pensée.

Moi, où en suis-je ? ? disons que le bateau sur lequel je vogue a traversé la traîne d’une dépression atmosphérique. Mais l’anticyclone des ressorts de la vie est réapparus.

Je reviens sur ce sentiment de différence. Dans les premières années de nos vie on nous inculque les bases d’une adhésion à un concept commun, peut-être au détriment de notre individualisme. L’individualisme fait que nous sommes tous différents, la différence n’est pas une tare, mais une marque de dissociation vis-à-vis de son prochain.

Tien, toi qui travail dans une société d’Audit, pourrais tu me donner une définition très précise et très détaillée d’un audit financier, terme que je trouve mis à toute les sauces et qui à mon sens veut rien dire, tout comme le management.

Le Glaude.

depression

#42 Posté le par DCF__0111

La paresse n'a rien avoir avec la dépression!

Tu peux être au RMI et t'en contenter.
Tu peux être clocharde. (Je ne dis pas ça pour me moquer mais si t'es un peu observatrice, il n'y a pas que les pauvres qui font la manche, surprenant!

Il y a tellement de chose à découvrir dans le monde entier, c'est sûr avec de l'argent c'est plus facile.

Si la vie tu ne l'aime pas et si tu ressens rien pour les autres! Qu'est-ce qui te retiens? Cherche un peu!!!

Tu as les mots justes

#41 Posté le par DCF__0139

Bonjour Le Glaude,

Je constate encore une fois que tu as visé juste.
Au sujet de ma maman. C'est vrai que j'ai du mal à la considérer comme une personne, à qui je dois des choses. Mons raisonnement était "elle est là pour moi, pour s'occuper de moi". Peuit être est-ce parce qu'elle m'a toujours fait passer avant elle? Parce qu'elle ne m'exprimait pas ses désirs? Je ne sais pas. Je vois que ça cloche, mais je ne sais pas comment changer les choses. Cela m'a troublée que tu écrives cela, je me sens encore plus "différente" (je voudrais dire "mauvaise"). Peut être parce que je suis toujours passé à côté de l'essentiel, et que je n'ai pas vraiment réalisé ce qu'était la vie.

Pour le fait de devenir SDF, c'est si je refuse de me battre je me trouverai dans cette situation, sans abri, sans rien, complètement en dehors de la société. Je n'ai pas dit que je survivrais longtemps, mais j'ai très peur de devenir à ce point "hors de la société".

Pour l'illusion : oui, je ne peux plus faire illusion, ni aux autres, ni à moi-même, alors j'essaye de me comprendre, d'être moi, mais je ne sais pas qui je suis. Pour moi être bon élève c'était rabâcher les cours, pas forcément les comprendre, et ce n'était pas de bon coeur, mais parce qu'il le fallait, par crainte des professeurs, des notes, de l'échec.

Je ne veux pas une présence immortelle, je voudrais être dans la réalité, comprendre comment tout le monde fait pour s'en accomoder, je voudrais réussir à définir ce qui est important, ce qu'il faut que je fasse, car le temps passe et je vois qu'il est temps que j'agisse, que je sorte de ma passivité, de mon laissez-aller.

Ma perception de la réalité, je voudrais bien qu'elle soit différente, mais comment faire? Je suis prête à faire des efforts, je sens que je dois ouvrir les yeux, mais comment? En fait de nombreuses choses te semblent évidentes, mais je suis tellement dans mon petit monde, j'ai des oeillères, mais je préfèrerais ne pas en avoir. Je pense que c'est ainsi car j'ai été surprotégée. Ma maman pensait que j'aurais la raison, la maturité suffisante pour comprendre les choses, mais je n'agis que par habitude, sans vraiment comprendre quoique ce soit, sans m'en rappeler.

Lorsque je te parle de mes études, je me demande comment j'ai fait pour les réussir, et en fait mon raisonnement est plutôt : j'ai réussi à avoir des diplômes sans rien comprendre, en rabâchant, mais elles ne valent rien car justement je n'ai rien compris. Par contre je pense que je dois être l'un des rares cas à avoir réussi sans rien comprendre, (je ne me vante pas, je préfèrerais que ce soit complètement différent, car maintenant cela me retombe dessus). Je croyais comprendre ce que je faisais, mais ce n'était que de l'automatisme, il n'y avait aucune réflexion derrière (comme tous mes acts dans la vie d'ailleurs). Les autres personnes qui ont fait leurs études, ont compris, je pense, et elles, je les admire, je préfèrerais avoir un centième de leur savoir, plutôt que d'être comme je suis.
Je n'ai pas une haute estime de moi-même, bien au contraire !!!
J'ai le titre "d'analyste financier" dans une société d'Audit. Je dis le titre car j'ai été engagée pour développer des outils d'évaluation en interne, jusqu'ici tout allait bien, et puis un instrument a été acheté, donc plus besoin de développement. Soit je ne faisais plus que de l'informatique (mais n'ayant pas fait une flière exclusivement informatique, ce n'était pas possible dans ma boîte), soit je ne faisais que de l'analyse, évaluation des instruments dérivés. Je voulais pencher pour le développement, mais tout le momde me disait "avec tes études, c'est dommage, tu as plutôt le profil d'un analyste". Donc j'ai écouté les autres. J'ai pensé que si j'étudiais, j'y arriverais. Je me suis inscrite à un concours (CFA) je l'ai travaillé, mais je me suis rendue comtpe que je ne comprenais rien à rien, que j'avais tout oublié de mes études, et que je n'arrivais pas à apprendre. Et c'est là que j'ai commencé à réaliser que j'avais beau essayer de travailler ce concours, je ne comprenais rien. Et donc maintenant que je vois comment je fonctionne, j'essaye de trouver une orientation professionnelle qui me convienne un peu mieux. Car je suis consciente de ne rien comprendre à ce que l'on me demande de faire, à part des modifications de programme (et encore, en m'aidant de livres). J'ai pensé à la compta car si c'est quelque chose de plus "terre à terre", de moins "abstrait" peut être que cela se passera mieux.

Je voudrais avoir les outils d'adaptation, mais je n'arrive pas à savoir comment je fonctionne. Avant je croyais que je savais, mais je me trompais, car je ne comprenais rien. Maintenant j'aimerais être en phase avec ce que je suis et non plus ce que je crois que je suis...

Je ne veux pas prendre d'initiative car je vois que je n'analyse pas comme tout lde monde. Je n'analyse pas du tout. Comment prendre une décision lorsque tu ne comprends pas les tenant et aboutissants? Je ne veux pas commettre d'erreur, c'est vrai, mais j'essaye de faire de mon mieux. En fait je n'ai pas les capacités suffisantes pour prendre du recul, pour prendre les bonnes décisions. J'en ai conscience.

Pour l'idéalisme, je ne comprends pas ta question. C'est être à la recherche d'uun idéal ou bien idéaliser quelqu'un ? J'idéalise peut être un peu ce que font les autres, j'ai toujours l'impression que c'est parfait. Du moment que c'est quelqu'un d'autre que moi qui le fait.

Nous parlons beaucoup de moi, et toi, tu en es où? Tu dois penser que je suis vraiment quelqu'un d'insensible, qu'est-ce qui te pousse à vouloir m'aider?


Sandrine.

comme un refrain

#40 Posté le par DCF__0535

Bonjour Didine,

Alors la réponse au pire serait de devenir SDF, et de croire que d’être sans abris éviterai de se battre. Mais être dans la rue est une lutte perpétuel contre la météo, contre le regard des autres, l’indifférence, le rejet et la violence. Une quête sans cesse d’une petite pièce qui permettra de se nourrir ou de trouver du soulagement dans l’alcool. Ils sont rares ceux qui ont choisi de vivre dans la rue par conviction et non par force. Mais ces personnes généralement ont fait ce choix parce qu’il n’accepte pas notre société telle qu’elle est.

Faire illusion, c’est probablement avoir des façades pour cacher ce que l’on est ou ce que l’on refuse d’être. On ne peut pas faire illusion indéfiniment et il faut bien un jour se dévoiler. Etre bon élève ne signifie pas connaître un système, mais plutôt réussir ou comprendre une matière, mais pas tout un système. Ce peut vouloir dire adhérer à un système, mais c’est avant tout découvrir pour s’enrichir.

Si tu veux avoir une présence immortelle, réfugie toi dans un monde imaginaire avec un ou une confident (e) imaginaire qui sera toujours à tes cotés. Tu as déjà la connaissance d’un monde imaginaire créé par ta maman. Mais tu seras toujours en décalage avec la réalité et tu connaîtra échecs sur échecs. En fait j’ai le sentiment que tu es indifférente à ta mère. Ce n’est pour toi qu’une sorte d’objet que t’utilise de temps en temps, lorsque cela t’arrange, mais un jour ta mère aura peut-être besoin de toi, avec l’âge avançant les rôles se renversent et tu découvrira que l’immortalité est un colosse aux pieds d’argiles.

Ecrire l’histoire de sa famille, c’est se pencher sur son passé et sur les repères de notre primes enfances. Ce peut être un moyen de découvrir la causalité des événements présents, encore faut-il y apporter un minimum de réflexion. Conter une histoire, c’est à la portée de toute plume, mais réfléchir au comment du pourquoi, cela devient plus compliqué et peut déranger les bases d’un raisonnement.

L’attente de la mort révèle un mal être, donc par ton comportement tu reflète pour ton prochain une image négative ou positive en fonction de la personne qui la perçoit. La vie n’est pas du cinéma, on ne joue pas un rôle, on n’est dans une réalité que tu ne percevais pas ou que tu ne voulais pas voir parce que cela était plus facile pour toi.

Ta formation initiale ne me donne pas ta profession actuelle ? ? Les études sont à ton point vu comme une recette de cuisine qu’il faut suivre pour réussir un plat. Tu mets à bas l’élitisme que font courir de nombreuses personnes au sujet des matheux. Je constate que tu ne brille pas l’humilité.

Tu as les outils en toi de l’adaptation, mais tu ne veux pas les percevoir parce que pour toi c’est plus facile de te complaire dans un état de « Je ne sais pas, Je ne sais pas, ...... ».

Je connais une personne qui fonctionne un peu comme cela, lui c’est : « je ne sais pas, je ne suis pas au courant, c’est de la faute des autres, ..... ». Cette personne est dirigeante de société et préfère nier l’évidence d’une réalité, c’est aussi ce mentir. Elle a 64 ans et ne veux toujours pas admettre l’évidence. Mais dans la vie l’environnement fini toujours par faire apparaître la réalité et la chute est grande. Alors toi qui a 25 ans, tu as un avantage sur cet individu. Tu as réalisé qu’il y avait peut-être un problème imaginaire ou réel.

Tu as tout à fait raison, le monde de travail est bien trop éloigné du système scolaire. Ou tu te trompe, c’est qu’il peut être vecteur d’un développement personnel et je pense que la multiplication des emplois ne fait que l’accentuer. Ne pas vouloir prendre d’initiative équivaux à ne pas prendre de risque et ainsi de vouloir éviter les échecs ou les erreurs. Tout le monde fait des erreurs ou a des échecs et les supportent plus ou moins bien, mais cela n’empêche pas d’avancer.

Aide toi avant de vouloir aider ton prochain. On ne peut aider les autres en étant dans la négation, on ne peut que transmettre cette négation.

Quels mots mets tu sur idéalisme ? ? ?

Le Glaude