Vous reconnaissez-vous ?

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Comment devenir soi?

#22 Posté le par DCF__0139

Coucou,
Je sais qu'il faut que je les trouve par moi-même, mais comme je n'arrive pas à exister pour moi, à vivre l'instant présent lorsque je suis seule, à fixer les choses, à prendre des décisions et à les tenir, je ne sais pas comment faire....
Je continue à me raccrocher aux autres, à faire ce qu'ils ont envie de faire, à me laisser conduire.... A me laisser porter....

bon, à bientôt,


Didine.


Justement !

#21 Posté le par DCF__8794

Tu me dis : si tu as des idées sur la façon de faire pour ne plus être dépendante, pour réussir à vivre pour moi, je suis prenante. Et bien, je ne vais sûrement pas t'en donner. C'est justement en les trouvant toi-même que tu vas réussir à t'en sortir ! Trouves-les toi-même et tu en seras sûrement très fière !

Regards,

Fana

Chercher pour trouver sa voie

#20 Posté le par DCF__5490

Bonjour Didine,

Tout te lasse, est-ce parce que tu te fixes des objectifs très hauts ou est-ce du fait que tu te lasses des activités que tu peux engager. Si les objectifs sont trop hautes, pour certaines personnes de ne pas une progression peut-être un facteur de lassitude. Peut-être cela peut-il venir d’un manque de volonté ou tout simplement de mauvais choix. Il faut quelques fois chercher longtemps avant de trouver sont chemin. On revient à quel sens donner à sa vie ? ? Certains ne fonctionne que pour leur travail, d’autre pour l’argent, d’autre pour une famille, d’autre pour du bénévolat, ... Mais ces personnes se posent-elles la question : « Quel sens je donne à ma vie ? ». Probablement très peu. Ils doivent se contenter de vivre sans trop chercher à quoi sert leur vie. Mais une vie, doit elle servir à quelque chose ou à quelqu’un ? Nous devons faire partie de personnes se posant trop de question ou les mauvaises questions.
D’être à deux donne des ailes pour avancer dans la vie, on conjugue deux force motrice. Mais lorsqu’il y a qu’une force motrice, c’est comme un avion qui ne fonctionnerait que par un réacteur, on peut s’écraser. Tes échecs ou ton comportement étant seule affectent forcément d’autres personnes. Ce peut être tes amis, ta famille, .... Donc dire que ce n’est pas grave, c’est nier que tu n’es pas seule à souffrir de tes échecs ou ce que tu penses être des échecs. Les échecs ne sont ils pas des expériences ?

En ce qui me concerne comment ai je fais pour être moi-même. Probablement en relativisant mes échecs ou mes erreurs ce qui a pu enlever les peurs que je pouvais avoirs. Je ne peux dire qui je suis réellement, mais je peux donner quelques traits de caractères. Je suis plutôt émotif et sensible, influençable, paradoxalement je peux me décourager vite comme je peux persévérer longtemps. Je répondais plus aux désirs des autres qu’aux miens. Mais je me suis aperçu que j’avais des facettes cachées. Avant je disais toujours oui à tout sans imposer mon avis. Maintenant je suis capable de les affirmer et même d’envoyer promener les gens lorsque l’on me casse les pieds. Mais en matière d’activités, je les commence sans la continuer. Mais lorsque j’arrive à faire quelque chose même si c’est qu’une fois est bien je m’en satisfait. Ce peut être un sourire que m’inspire un film ou une blague ou des petits gestes du quotidien. J’essaie de me contenter de peu même si j’aspire à plus. Mais je me dis qu’un jour ma chance viendra. Les hasards de la vie font que l’on croise des gens ou que l’on trouve une idée d’activité.

Chez moi la chose que je souhaiterais retrouver, c’est pouvoir tenir en place et m’occuper seul sans avoir besoin des autres. Retrouver ma totale indépendance. Je sais que j’y arriverai parce que j’y croie et que j’ai renouer avec l’espoir. Mais je suis conscient que l’on n’a besoin d’avoir des contacts avec les autres. Mais je ne veux pas être dépendant des autres.

Je suis fils unique et ma famille et mes amis sont à 150 km d’où je vis. J’avais des amis avec ma femme dans la ville que j’habite, mais avec le divorce plus de contacts, d’ailleurs je ne cherche pas à les contacter. Les seuls contacts que j’ai c’est avec mes collègues de boulot, mon psychiatre et une infirmière en psychiatrie. J’ai cherché un peu à faire des connaissances, mais je n’en ai pas trouvé de satisfaction. Mais lorsque l’envi reviendra, j’essaierai de faire des connaissances. En ce moment, après des vacances dans les Pyrénées et quelques balades, j’envisage de m’inscrire dans un club pour faire des randonnées. Mais en même temps je ne sais pas si je le ferai. L’année dernière j’avais commencé à faire du théâtre et de la randonnée. Cela a tenu jusqu'à ce que je retrouve du travail. Les randonnées et le théâtre se déroulaient en semaine et depuis je n’ai plus d’activité dans quelque club que se soit.

Je ne sais pas si je suis fait pour la vie de couple, mais comme pour l’instant je n’ai qu’une relation de couple avec vie à deux, les autres relations ayant été chacun chez soi. Mais dans une relation, ce qui compte c’est partager les choses et non faire des concessions. Dans mes relations j’ai toujours fait des concessions sans en demander sauf pour la dernière où à un moment donné j’ai dis stop, j’ai le droit de dire non et de demander des choses.

En ce qui concerne les conseils, les conseilleurs ne sont pas les payeurs, mais si tu veux imposer tes idées commence par la facilité en engagent des conversations sur des sujets que tu maîtrises bien. Mais je pense en ce qui te concerne ce n’est pas que tu manques d’argumentations, mais tu as peurs de froisser l’autre en t’affirment. On ne se fâche pas systématiquement avec les autres en les contredisant. Est-ce que tu as confiance en toi ?
En matière d’activité cherche toujours et encore, il se peut qu’un jour tu tombes sur une dans laquelle tu pourras t’épanouir.


Le Glaude.

Dépendance

#19 Posté le par DCF__0139

Bonjour,

Je t'assure que je n'exagère pas à propos de la dépendance... Je m'en rends compte, si tu as des idées sur la façon de faire pour ne plus être dépendante, pour réussir à vivre pour moi, je suis prenante. Je n'arrive pas à retenir par expérience car je n'arrive pas à vivre pour moi. Peu de choses m'importent, il faut donc que je regarde chez les autres ce qui "devrait" être important, comment je dois gérer les choses. Cela va de la façon de faire le ménage, jusqu'aux activités que je fais lorsque j'ai du temps libre, ainsi que pour le travail.

A bientôt,

Didine.

Précisions

#18 Posté le par DCF__0139

Bonjour le Glaude,

Voilà, je préfèrerais être comme la plupart de mes amis, c'est à dire avoir un peu les pieds sur terre, être active et ne plus être passive, me rappeler les choses, réussir à faire les choses pour moi, et non plus par rapport aux autres... Je ne voudrais pas être parfaite, non, mais réussir à vivre, car c'est cela qui est difficile chez moi. Vivre tout court. Tout me lasse, sauf s'il y a quelqu'un à mes côtés pour me montrer le bon côté des choses, pour que je puisse m'émerveiller aussi, mais au travers de son regard, pour que la personne me prenne en charge... Le fait d'être seule ne m'empêche pas de vivre, mais j'essayerai d'être plus active s'il y a quelqu'un à mes côtés, ou ce sera différent. Par contre, une fois seule, plus rien ne m'importe, je n'arrive pas à vivre pour moi. Je m'en moque un peu... Pour moi il est difficile de changer, de modifier mon comportement, d'analyser mes échecs, de les reconnaître. Je réussirai toujours à tout modérer, car si cela ne concerne que ma personne, ce n'est pas gràve.

Pour l'alcool, non, je ne voulais pas dire que je m'étais réfugiée là-dedans, mais c'était juste pour affirmer que Prozac + Alcool = état tout bizarre...

Sinon tu as une famille (parents / frères/ soeurs / cousins).

Comment as-tu fait pour "être toi".
Mon problème est que je ne fixe pas les choses, je me rangerai toujours de l'avis de quelqu'un d'autre, s'il me donne de bons arguments. Je n'arrive pas à choisir comment vivre, à me définir une conduite et m'y tenir.

Didine.

P.s. : pour les relations de couple, j'y ai renoncé, de toute façon je ne ferais que vivre au travers de l'autre, et non pour moi. Pour l'instant je suis très dépendante d'une amie, je la copie un peu, je sais, ce n'est pas bon, mais je n'arrive pas à fonctionner différemment. si tu as des idées, je suis prenante.

Voir ses qualités

#17 Posté le par DCF__5490

Bonjour Didine,
Je vais aborder le fait de s’aimer ou de ne pas s’aimer sur l’aspect de l’image que l’on peut avoir de soi. Tu parais avoir une mauvaise image de toi, cependant tu as conscience de tes défauts, mais comme tu le dis tu trouves toujours des excuses. Quelque part c’est une façon d’accepter ce que l’on est. Tu as des défauts, soit, et alors tout le monde en a. Tu mets en avant tes défauts, mais comme tout le monde tu as des qualités et des réussites, mais tu ne veux voir que l’aspect négatif de ta personne, mais cela est un jugement. Faits le point sur tes qualités ou tes réussites car tu en as sûrement. Si je lis les défauts que tu décris : « paresse, télévision, boulimie », alors je dois avoir les mêmes défauts puisque je ne fais pas plus que toi. La télévision, ou le cinéma, ou surtout les vidéos sont mon quotidien. La boulimie chez moi se reporte sur le tabac, et la paresse sur les week-end et voir même au boulot où il m’arrive de plus discuter que de travailler. Le dimanche chez moi est une hantise, c’est : « que vais-je faire ? ». Alors je dialogue sur Internet ou je me gave de vidéos. Mais est-ce ne rien faire ? Je dirais que c’est une occupation comme une autre. Est-ce des défauts, je dirais non, c’est une façon de passer le temps faute de mieux. C’est une façon d’attendre qu’un événement se produise et change les choses. Tu vas me dire que c’est une passivité dans la vie. Malgré tout tu as les raines de ta vie entre les mains. C’est toi qui oriente ta vie par tes actions ou tes inactions.

En fait je n'arrive pas à vivre pour moi, à faire les choses pour moi. Il faut toujours que je les fasse en dépendance des autres. Sinon oui, bien sûr que je préfèrerais être différente, ne pas être moi...
Si tu ne veux pas être toi, qui voudrais-tu être ? ? une personne imaginaire de la télévision ? ? quelqu’un de parfait ? ? Ce n’est pas en étant quelqu’un d’autre que tu résoudra tes problèmes ! D’ailleurs lorsque tu dis que tu t’effaces dans une relation de couple, tu n’es pas toi, tu es une autre personne et tu te trompes et tu trompes l’autre. Cela fini par pourrir une relation de couple, d’où peut-être les échecs. C’est triste à dire mais dans la vie il faut être égoïste, il faut d’abord vivre pour soi et non pour les autres. En t’effaçant tu perds ta personnalité est tu es encore plus passive que si tu étais ce que tu es, c’est à dire toi.
Tu dis « j’ai l’impression de vivre uniquement si quelqu’un d’autre me voit vivre ». On peut penser que tu as besoin de reconnaissance ou de donner une image de toi aux autres ou même que tu portes une forte attention au jugement que les autres pourraient avoir sur toi. Là ce soir ou ce matin ou cet après-midi tu peux être seule, et est que cela t’empêche de vivre ? ? je pense que non.
Malgré l’expérience, on peut réitérer les erreurs une ou plusieurs fois. L’histoire peut se répéter. Essai de comprendre ce qui a été à l’origine de ces échecs. Puis ensuite recherche dans ton passé ce qui peut être la cause de ton présent.
L’alcool peut être un remède, mais il est le pire des remèdes surtout mélangé aux médicaments. Il procure un bien être éphémère, qui lorsqu’il s’évapore peut causer des désagréments.
Tu ne m’as aucunement offusqué en me demandant ma situation de couple.
Le Glaude.